Crowdfunding : « Les épargnants n'ont pas compris qu'ils risquaient de perdre la totalité de l'argent »

L'Autorité des marchés financiers a publié au mois de mai une nouvelle étude sur les placements immobiliers et notamment la perception des risques par les investisseurs. Si le risque d'illiquidité est bien compris, celui de la perte en capital l'est beaucoup moins. Explications.
Selon une récente étude de l'Autorité des marchés financiers (AMF) sur les placements immobiliers, « tous les épargnants n'ont pas compris qu'ils risquaient de perdre la totalité de l'argent investi dans le projet de crowdfunding » et certains imaginent même qu'un système d'assurance prenait le relais en cas de défaillance de l'émetteur.
« A quoi correspondent les différents montants (investis, remboursés par la plateforme) ? », « en combien de temps la somme pour le projet est-elle atteinte ? », « que se passe-t-il si le seuil n'est pas atteint ? » Ou encore « comment récupérer les sommes prêtées ? »... Voici les questions les plus fréquemment posées par les investisseurs en crowdfunding.
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Le capital n'est jamais garanti
« Ce qui m'interroge c'est en combien de temps la somme pour le projet est atteinte, je sais que c'est en fonction du nombre d'investisseurs, afin que le projet soit réalisable et rentable », témoigne pour l'AMF un détenteur de placements immobiliers. Si la durée d'immobilisation et donc d'illiquidité avant remboursement est bien comprise à la lecture des documents d'informations fournis aux investisseurs, ce n'est pas le cas du risque de perte total des sommes investies.