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130 emplois en danger chez ArcelorMittal : arrêt de deux sites français en vue

130 emplois en danger chez ArcelorMittal : arrêt de deux sites français en vue
Publié le , mis à jour le

Le groupe envisage la fermeture des sites de Reims et de Denains en raison des défis économiques auxquels l'industrie automobile est confrontée. Quels pourraient être les impacts de cette décision?

Tl;dr

  • ArcelorMittal envisage de fermer deux sites français.
  • 130 emplois pourraient être affectés par ces fermetures.
  • L’industrie automobile européenne est en difficulté.

Dans le viseur : deux sites d’ArcelorMittal menacés

La sidérurgie française est à nouveau confrontée à une menace de fermeture. Cette fois-ci, il s’agit de deux sites d’ArcelorMittal, à Reims et Denain, qui pourraient être touchés. Le « contexte économique difficile » que connaissent actuellement l’industrie et l’automobile est invoqué comme cause principale.

Un impact possible sur l’emploi

Le sidérurgiste ArcelorMittal envisage donc l’arrêt de ces deux sites français. Une décision qui pourrait entraîner la perte d’environ 130 emplois, une centaine à Reims et 30 à Denain, selon les informations syndicales. La société ArcelorMittal Centres de Services, spécialisée dans le commerce de gros de métaux et minéraux aux entreprises, justifie cette décision par une « forte baisse d’activité chez ses clients Industrie et Automobile ».

Une annonce qui a suscité l’ire des syndicats. David Blaise, délégué syndical central CGT, dénonce une décision justifiée « par la compétitivité, les coûts fixes trop élevés, la situation économique en déclin et notamment de l’automobile ». « On a une baisse du carnet de commandes, mais (…) il y avait d’autres solutions, se diversifier vers d’autres activités par exemple. On savait bien ce qui allait se passer dans l’automobile, mais rien n’a été anticipé », accuse-t-il.

Un contexte économique difficile

En effet, l’industrie automobile en Europe est particulièrement touchée par le ralentissement, avec notamment 32000 suppressions de postes annoncées au premier semestre chez les équipementiers automobiles européens. D’autre part, Michelin, invoquant également la baisse des volumes de vente dans l’automobile, a annoncé la fermeture en 2026 de ses usines de Vannes et Cholet.

Ce contexte économique difficile est d’autant plus préoccupant que le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, a admis qu’il y aurait d’autres annonces de fermetures de sites industriels en France après celles annoncées de Michelin.

Des actions syndicales en réponse

Face à cette situation, des actions syndicales sont prévues. Le site de Denain se met en grève immédiatement et des actions sont prévues « sur tous les sites » ArcelorMittal lundi et mardi, a annoncé le syndicaliste.

En septembre, la CGT d’ArcelorMittal avait déjà mené une journée d’action pour « défendre la sidérurgie française », un secteur qui ne semble pas encore sorti de la tempête.

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