Une scène bouleversante de « 28 Years Later » redéfinit à jamais la saga des films de zombies

Le prochain volet de la saga de films de zombies, "28 Years Later", promet une scène bouleversante qui marque un tournant décisif pour la franchise. Cet événement inédit pourrait bien redéfinir durablement les codes du genre.
Tl;dr
- Des infectés montrent des liens familiaux inédits.
- Un bébé sain naît d’une mère infectée.
- L’avenir de la saga s’oriente vers une possible coexistence.
Des infectés qui bouleversent les codes du genre
Il faut l’avouer, ce troisième volet de la saga « 28 Days Later » — baptisé « 28 Years Later » — ne manque pas de surprises. On assiste à une série de scènes inattendues, parfois dérangeantes, qui interrogent la frontière entre monstres et humains. Parmi ces moments marquants, la découverte d’un groupe d’infectés capable de former une véritable famille, sous l’œil du terrifiant alpha surnommé « Samson » (Chi Lewis-Parry). Une évolution étonnante : alors qu’on pensait les contaminés condamnés à la rage aveugle, voilà qu’ils expriment désormais de réels attachements.
D’ailleurs, après la mort brutale d’une mère infectée abattue par un soldat suédois (Edvin Ryding), Samson semble dévasté. Il poursuit férocement Isla (Jodie Comer) qui tente de sauver le nouveau-né, mais fait preuve d’un chagrin presque humain devant la perte de sa compagne. Ces gestes rappellent que le virus n’efface plus totalement les émotions ni la notion de parenté.
L’espoir inattendu : naissance et survie d’un bébé sain
Mais le bouleversement le plus retentissant reste sans doute l’accouchement d’une femme infectée. Contre toute attente, Isla aide cette dernière à mettre au monde un enfant en parfaite santé. Un acte désespéré mais porteur d’espoir, là où tout semblait perdu. Le nourrisson échappe à l’infection — le scénario évoque le rôle protecteur du placenta — et devient rapidement un symbole potentiel pour l’avenir.
À ce stade, on ne sait pourtant pas si la fillette (baptisée elle aussi Isla) représente une solution ou une nouvelle menace : immunisée ou simple porteuse silencieuse ? Les comparaisons avec des œuvres comme « The Last of Us » ou « Children of Men » s’imposent tant le récit oscille entre pessimisme radical et optimisme inattendu.
L’évolution du virus et les ambiguïtés morales grandissantes
En toile de fond, la franchise continue à explorer l’évolution du virus. Les nouveaux infectés affichent des rituels macabres — têtes plantées dans des arbres pour marquer leur territoire — mais aussi une intelligence inquiétante. La frontière se brouille progressivement entre victimes et bourreaux : Samson massacre sans pitié, mais Jamie (Aaron Taylor-Johnson) apprend tout aussi froidement à tuer les contaminés.
Voici quelques évolutions majeures que met en avant ce nouvel opus :
- Cohésion tribale : Les alphas forment des groupes hiérarchisés.
- Dilemmes moraux : L’idée d’une paix possible commence à émerger.
- Nouveaux espoirs : La survie du bébé ouvre une voie inédite pour l’humanité.
Bientôt un avenir incertain pour la saga ?
« 28 Years Later » injecte dans sa mythologie une dose bienvenue d’ambiguïté et de promesses contrariées. La naissance du bébé pourrait-elle représenter un antidote au mal qui ronge le Royaume-Uni ? Ou sera-t-elle l’étincelle d’un nouveau chaos ? La réponse se dessinera peut-être dans « The Bone Temple », déjà prévu pour janvier 2026. D’ici là, le doute plane : le salut viendra-t-il vraiment des survivants… ou des infectés eux-mêmes ?