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Une histoire d’amour inattendue avec E.T. a été coupée au montage, révèle une actrice du film

Une histoire d’amour inattendue avec E.T. a été coupée au montage, révèle une actrice du film
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L’une des actrices emblématiques du film culte de Steven Spielberg a récemment dévoilé qu’une intrigue amoureuse inattendue avait été envisagée au cours du tournage, impliquant directement le célèbre extraterrestre, avant d’être finalement écartée du montage final.

Tl;dr

  • Un romance E.T./Mary envisagé, finalement écarté.
  • Dee Wallace a défendu l’innocence du film.
  • La pureté préservée a forgé le succès d’E.T.

Un secret de tournage enfin révélé

Il aura fallu plus de quarante ans pour que le public découvre un pan méconnu de l’histoire de E.T. the Extra-Terrestrial. À la surprise générale, l’actrice Dee Wallace, incarnant la mère de famille Mary dans ce classique de Steven Spielberg, a levé le voile sur un élément scénaristique abandonné lors d’une récente intervention sur le podcast Still Here Hollywood. Il s’agissait ni plus ni moins qu’un début de romance entre son personnage et le célèbre extraterrestre.

L’étonnante intrigue avortée

À l’origine, explique-t-elle, une trame « d’amour platonique » avait été imaginée : « Il y avait toute une histoire secondaire où E.T. avait un coup de cœur pour Mary. Quelques traces subsistent dans le film », révèle-t-elle.

Pour beaucoup, cette révélation bouscule la perception du lien entre E.T. et la famille – jusque-là limité à la tendresse enfantine partagée avec Elliott, Gertie et Michael. En rétrospective, certains échanges entre Mary et l’extraterrestre peuvent en effet être relus sous un jour nouveau.

Coulisses d’un choix crucial

Mais ce n’est pas tout : Dee Wallace revient sur une scène précise qui faillit prendre une autre tournure. Alors qu’E.T. devait venir déposer des Reese’s Pieces près du lit de Mary endormie, la comédienne relate une divergence avec Spielberg. Le réalisateur souhaitait un drap placé plus bas qu’elle ne le jugeait approprié pour «un film familial très pur».

Refusant tout risque d’ambiguïté, elle plaida sa cause auprès de la scénariste Melissa Mathison et de la productrice Kathleen Kennedy. Finalement, un compromis fut trouvé : le drap remonta jusqu’aux omoplates – une solution respectant l’esprit du film.

L’héritage d’une innocence préservée

Ce refus d’introduire des motifs romantiques ou ambigus a, rétrospectivement, façonné l’identité même de E.T.. Son immense succès tient en grande partie à sa capacité à sublimer les thèmes universels – amitié, solitude, émerveillement – sans céder à la tentation du mélodrame adulte. On peut ainsi résumer les conséquences majeures de ce choix fondateur :

En somme, si quelques vestiges d’un amour naissant demeurent perceptibles à travers certains regards ou attitudes fugaces, c’est bien l’innocence préservée qui aura permis à ce chef-d’œuvre de toucher des générations entières.

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