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Une erreur de continuité flagrante s’est glissée dans le final de la saison 2 de The Last of Us

Une erreur de continuité flagrante s’est glissée dans le final de la saison 2 de The Last of Us
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La conclusion de la deuxième saison de The Last of Us a été marquée par une erreur de continuité notable, repérée par les spectateurs attentifs et suscitant de nombreux échanges en ligne sur la rigueur du suivi narratif dans la série.

Tl;dr

  • La série modifie la chronologie originale du jeu.
  • Des erreurs de continuité marquent la saison 2.
  • Le réalisme est sacrifié pour servir l’intrigue.

Une adaptation audacieuse, entre fidélité et libertés

Difficile d’ignorer le phénomène suscité par The Last of Us sur HBO Max, qui s’impose peu à peu comme un digne successeur de Game of Thrones. Les deux œuvres partagent des thématiques puissantes — jeunes héros, menaces surnaturelles — mais là où la première naviguait dans des royaumes imaginaires, The Last of Us ancre son récit dans une Amérique dévastée et pourtant familière, entre villes réelles comme Pittsburgh ou Salt Lake City. Ce choix de décor apporte son lot de défis… et d’approximations.

L’épineuse question des repères temporels

Pour s’adapter au format sériel, les showrunners ont pris une décision risquée : reculer la date de l’outbreak à 2003, alors que le jeu situait l’effondrement en 2013. Résultat ? Certains éléments du décor ou de la narration se heurtent à la logique historique. L’un des exemples les plus discutés concerne le fameux Ferris wheel, cette grande roue emblématique de Seattle, au cœur de l’intrigue lors du final de la saison 2.

Un Ferris wheel anachronique mais symbolique

Or, ce monument n’a ouvert ses portes qu’en juin 2012. Dans la série, cependant, il trône déjà dans le paysage en 2003. La production assume pleinement cet écart avec le réel : après tout, les grandes roues existent depuis le XIXe siècle — rien n’empêche d’imaginer qu’un magnat local ait accéléré sa construction fictive avant l’apocalypse. Ce genre de raccourci s’inscrit dans une démarche assumée : privilégier l’immersion émotionnelle sur une rigueur chronologique absolue.

D’autres libertés narratives remarquées

Cette approche n’est pas isolée. D’autres détails témoignent d’une certaine souplesse scénaristique :

  • La chanson «Future Days» de Pearl Jam, interprétée par Joel dans la saison 2, ne sortira officiellement qu’en… 2013 !

Mais chez HBO, l’essentiel demeure : tisser une histoire forte plutôt que traquer chaque incohérence. Et si cela bouscule un peu la réalité — ou titille quelques fans attentifs — c’est au service d’un récit percutant où le réalisme passe parfois au second plan.

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