Un tournant décisif pour le film Clayface de DC après la mise en pause de Sgt. Rock

Le projet de film consacré à Clayface connaît une avancée significative, alors que le développement du film Sgt. Rock a été mis en pause. Ce changement de priorité marque une nouvelle étape pour l’adaptation du célèbre méchant de DC au cinéma.

Un calendrier bouleversé chez DC Studios

Alors que la machine hollywoodienne semblait lancée pour une nouvelle salve d’adaptations de comics, le planning de DC Studios se retrouve, ces derniers jours, quelque peu chamboulé. Le très attendu projet autour de Sgt. Rock, longtemps porté par le réalisateur Luca Guadagnino, se retrouve soudainement à l’arrêt. D’après plusieurs médias américains, dont TheWrap, le film de guerre aurait été tout bonnement annulé par Warner Bros.. Pourtant, d’autres sources laissent entendre qu’il ne s’agirait que d’un report : la production pourrait démarrer l’été prochain au lieu de cette année.

L’avènement du body horror dans l’univers DC

En parallèle, un autre projet, resté plus discret jusqu’à présent, prend de l’ampleur : Clayface. Sous la houlette du scénariste Mike Flanagan et du réalisateur James Watkins, le spin-off consacré à ce célèbre antagoniste de Batman s’inscrit dans une veine radicalement différente. Les producteurs James Gunn et Peter Safran, désormais aux commandes de DC Studios, n’ont pas hésité à qualifier le film de « film d’horreur incroyable qui révèle l’origine d’un vilain emblématique de Batman ». Il s’agira d’une œuvre interdite aux mineurs (R-rated) qui promet, selon Gunn lui-même, une expérience de « pure horreur, exceptionnellement réaliste et vraie, et psychologique, et sale ».

Mise en lumière d’un méchant atypique

Si la figure de Clayface, monstre d’argile capable de changer d’apparence à volonté, n’a jamais eu la notoriété du Joker ou du Pingouin auprès du grand public, ses origines sombres fascinent aujourd’hui les têtes pensantes du studio. Comme le souligne Safran : « Clayface n’est peut-être pas aussi connu que le Pingouin ou le Joker. Mais nous sommes convaincus que cette histoire est aussi percutante et attirante. Et dans bien des aspects, plus terrifiante. » Ce choix illustre clairement la volonté des producteurs d’explorer des genres plus audacieux au sein du nouvel univers DC.

Plusieurs éléments expliquent ce virage :

• L’envie d’élargir la palette émotionnelle et visuelle de DC.
• L’opportunité offerte par un scénario jugé exceptionnel par Gunn et Safran.
• L’intérêt croissant pour les anti-héros complexes et ambigus.

Période charnière pour les superproductions DC

Dans cette atmosphère mouvante, le calendrier des sorties s’organise : alors que The Batman Part II, signé Matt Reeves, attend son tour fin 2025 sans intégrer directement le nouvel univers DCU, les prochaines échéances sont fixées. On retrouvera en salle Superman dès juillet prochain puis Supergirl: Woman of Tomorrow en juin 2026 avant que Clayface, dont le tournage débutera finalement en octobre au lieu de cet été selon le journaliste Umberto Gonzalez (TheWrap), ne vienne bousculer les codes en septembre 2026.

De toute évidence, entre reports stratégiques et audaces scénaristiques inattendues, la stratégie renouvelée de DC promet des films où l’ombre – parfois terrifiante – des personnages prendra toute sa place sur grand écran.