Un ancien scénariste dévoile ses idées pour Man of Steel 2 avec Henry Cavill

Un ancien scénariste ayant travaillé sur la suite de Man of Steel révèle les grandes lignes des projets envisagés pour ce second opus, notamment en ce qui concerne le retour d’Henry Cavill dans le rôle iconique de Superman.

Un Superman alternatif manqué de peu

Derrière les succès retentissants de la saga « Mission: Impossible », une page méconnue s’écrivait dans l’ombre d’Hollywood. Christopher McQuarrie, auréolé du triomphe récent de « The Final Reckoning », aurait pu emprunter un chemin tout autre : celui des super-héros de DC Comics. Pendant que le public s’apprête à découvrir la version signée James Gunn, il faut savoir qu’une proposition ambitieuse autour de « Superman » et des Green Lantern Corps a bien failli bouleverser la trajectoire de l’homme d’acier sur grand écran.

L’approche McQuarrie : entre humanité et faille

Invité au micro du podcast « Happy Sad Confused », McQuarrie revient, non sans malice, sur cette période charnière. S’il se garde bien de tout dévoiler — « Je ne dirai rien… mais c’était sacrément bon. » — il révèle toutefois l’essence de son approche : partir du personnage du Green Lantern, réputé difficile à transposer. Pour lui, l’enjeu ne résidait pas tant dans le costume que dans la construction d’une véritable tension dramatique. « C’est la contrainte de recharger l’anneau qui crée la faille, qui empêche toute invincibilité et génère du suspense. » Un angle audacieux pour injecter humanité et limites à un héros souvent perçu comme trop puissant.

Lien inattendu entre Superman et Green Lantern

Au fil de ses échanges avec Henry Cavill, alors attaché au rôle, McQuarrie identifie une parenté entre Superman et Green Lantern : leur quête d’identité face à leurs pouvoirs démesurés. Il explique ainsi que ce parallèle offrait des perspectives inédites pour enrichir la narration, en introduisant une forme de vulnérabilité essentielle. Voici les éléments qui auraient marqué sa vision :

• Tension interne chez les deux héros.
• Conflit central reposant sur leurs failles humaines.
• Mise en scène épique dès l’ouverture du film.

L’ouverture rêvée… qui restera virtuelle

Le cinéaste esquisse même ce qu’aurait pu être la séquence d’introduction : inspirée par le célèbre début du film Pixar « Up », elle aurait plongé le spectateur en cinq minutes dans les peurs et les motivations intimes de Superman — sans un mot. Une promesse narrative forte, hélas restée lettre morte. Tandis que Gunn s’apprête à relancer le mythe le 11 juillet 2025, on ne peut qu’imaginer ce qu’un tel croisement d’univers entre Superman et Green Lantern aurait donné sous la houlette de McQuarrie… Le rendez-vous manqué laisse derrière lui un parfum persistant d’opportunité inexploitée dans l’histoire récente de Warner Bros..