Trois incohérences majeures de la saga Transformers qui demeurent un vrai mystère

Plusieurs incohérences subsistent dans l’intrigue de la saga Transformers, malgré les nombreux films et explications apportées au fil des années. Certains points restent particulièrement obscurs pour les fans, alimentant débats et interrogations persistantes.
Tl;dr
- Le pouvoir de l’AllSpark manque de cohérence.
- Megatron parle anglais sans explication crédible.
- La disparition de Barricade reste inexpliquée.
Une saga fondatrice marquée par des incohérences tenaces
Au fil des années, le film Transformers, signé Michael Bay en 2007, s’est imposé comme un jalon incontournable du cinéma d’action. L’arrivée tonitruante des Robots in Disguise sur grand écran, portée par des effets spéciaux révolutionnaires et une mise en scène spectaculaire, a non seulement conquis les spectateurs mais ouvert la voie à une franchise florissante. Qui n’a pas vibré devant l’affrontement titanesque entre Optimus Prime, campé par la voix iconique de Peter Cullen, et le redoutable Megatron, incarné par Hugo Weaving? Pourtant, sous la surface rutilante du blockbuster se cachent plusieurs énigmes qui continuent d’alimenter les débats chez les fans.
Le AllSpark : un artefact à la logique variable
Parmi les éléments qui suscitent le plus d’interrogations, le traitement réservé au AllSpark, source vitale de toute vie cybertronienne, reste particulièrement flou. Dans une séquence mémorable au barrage Hoover, on découvre ses capacités régénératrices spectaculaires lorsque le Decepticon Frenzy retrouve un corps entier après avoir été réduit à une tête. Or, lors du combat final à Mission City, cette même relique semble perdre tout pouvoir : ni les jambes arrachées de Bumblebee, ni le sort funeste de Jazz, littéralement déchiré par Megatron, ne bénéficient de ce « miracle ». Une réparation miraculeuse pour certains – la voix retrouvée de Bee – mais rien pour les blessures majeures… Cette inconstance nourrit depuis l’incompréhension des plus attentifs.
Mystères linguistiques et disparitions soudaines chez les robots extraterrestres
Un autre détail étonnant concerne la maîtrise soudaine de l’anglais par Megatron. Gelé durant des décennies dans un complexe secret après sa découverte en 1897 par le capitaine Archibald Witwicky, il surgit du coma glacial pour menacer l’humanité… en anglais parfait. Pourtant, il est clairement expliqué dans le film que les Autobots ont acquis nos langues grâce à leur connexion au « World Wide Web ». Comment donc ce leader Décepticon, isolé du monde moderne et privé d’accès à toute ressource numérique, pourrait-il improviser ainsi ? Cette entorse flagrante au réalisme interne illustre combien certaines facilités narratives ont pris le pas sur la cohérence.
Mais les interrogations ne s’arrêtent pas là. La disparition inexpliquée de Barricade, cette voiture de police Decepticon pourtant omniprésente dans la première moitié du film, laisse également perplexe. Présent lors d’une poursuite effrénée sur l’autoroute puis… plus rien : aucun affrontement décisif, aucune mention ultérieure. Gérer une multitude de personnages numériques relève sans doute du casse-tête pour n’importe quel réalisateur ; cependant, cette absence totale brise quelque peu l’immersion.
Cultiver la passion malgré (ou grâce à) ces failles ?
Si ces bizarreries scénaristiques interrogent encore aujourd’hui, elles contribuent aussi à entretenir la légende d’un film devenu culte. Car c’est peut-être dans ces imperfections que se niche aussi une partie du plaisir qu’éprouvent encore aujourd’hui les amateurs à revisiter ce spectacle hors norme.
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