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The Rise of Skywalker ignore l’histoire secrète de Mustafar

The Rise of Skywalker ignore l’histoire secrète de Mustafar
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La planète de Dark Vador méritait mieux qu’un caméo fondu dans les flammes.

Tl;dr

  • Mustafar, lieu clé de la saga Skywalker, est brièvement montré dans The Rise of Skywalker sans explication, malgré son importance.
  • L’univers étendu développe pourtant cette planète et son lien intime avec Dark Vador.
  • En négligeant ces connexions, le film de J.J. Abrams rate l’occasion d’enrichir sa narration et de mieux boucler l’ensemble de la saga.

L’héritage oublié de Mustafar

Dans la vaste galaxie de Star Wars, certains détails mériteraient sans doute un peu plus d’attention. Dès les premiers instants de Star Wars: The Rise of Skywalker, le spectateur suit Kylo Ren sur une planète balayée par des rivières de lave : il s’agit de Mustafar. Pour l’œil averti, ce lieu est loin d’être anodin, tant il occupe une place centrale dans la mythologie familiale des Skywalker — c’est là qu’Anakin, devenu Dark Vador, a perdu son duel contre Obi-Wan Kenobi. Pourtant, le film passe rapidement à autre chose, éclipsant ainsi une connexion narrative pourtant précieuse.

Quand l’univers étendu enrichit l’intrigue… mais reste discret à l’écran

Mustafar, bien que familière aux fans ayant exploré bandes dessinées ou romans, n’a fait que quelques rares apparitions dans les œuvres en prises de vues réelles. On la retrouve notamment dans Rogue One: A Star Wars Story, où le château imposant de Dark Vador se dresse au cœur du chaos volcanique. Le public y découvre alors une facette plus intime du célèbre Sith, tandis que le directeur Krennic y reçoit une leçon mémorable. Plus récemment, cette forteresse sombre resurgit dans la série Obi-Wan Kenobi. Cependant, lors du retour sur Mustafar dans l’épisode IX, rien ne vient rappeler explicitement ce passé chargé.

Narration précipitée et occasion manquée pour Abrams

En revenant aux manettes après la polémique autour de The Last Jedi, J.J. Abrams semblait déterminé à offrir un feu d’artifice nostalgique pour clore la saga. Pourtant, cette volonté d’aller vite pousse parfois à négliger des liens pourtant essentiels : lorsque Kylo Ren terrasse un groupe de fidèles Sith sur Mustafar afin de récupérer un précieux « wayfinder », pas un mot sur le château ancestral ou l’histoire tourmentée du lieu. Il suffit alors d’avoir reconnu les rivières incandescentes sous les vaisseaux du Premier Ordre pour deviner la localisation ; difficile cependant pour le grand public d’en mesurer toute la portée.

L’importance des connexions pour renforcer la saga

Certains observateurs avancent que relier plus clairement cet épisode final à l’acclamé Rogue One, salué presque unanimement sous l’ère Disney, aurait permis à The Rise of Skywalker de mieux s’intégrer à l’ensemble et d’éviter ce parfum d’inachevé qui lui colle à la peau. En somme, offrir au spectateur ces passerelles narratives aurait peut-être transformé ce dernier opus en un rendez-vous incontournable des séances de re-visionnage Star Wars.

Voici quelques points qui auraient pu être mis en avant :

  • Mise en avant du château de Vader et son impact sur Kylo Ren.
  • Explication visuelle et narrative claire du contexte géographique.
  • Ancrage plus marqué avec les succès récents tels que Rogue One.

Les deux films sont disponibles sur Disney+ ; reste à voir si une prochaine génération saura leur redonner tout leur éclat.

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