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Steven Spielberg adoube un classique de Noël porté par James Stewart

Steven Spielberg adoube un classique de Noël porté par James Stewart
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Steven Spielberg vient de saluer l’un des films de Noël emblématiques portés par James Stewart. Le célèbre réalisateur a exprimé son admiration pour ce classique du cinéma, confirmant ainsi sa place incontournable dans la tradition des fêtes.

Tl;dr

  • Spielberg cite « It’s a Wonderful Life » en tête.
  • Le film est devenu culte grâce à la télévision.
  • Son message optimiste séduit des générations entières.

Le retour inattendu d’un classique américain

Lorsqu’on évoque les œuvres favorites de Steven Spielberg, la présence de « It’s a Wonderful Life » en tête de liste n’étonne guère. Ce chef-d’œuvre de Frank Capra, longtemps passé inaperçu, s’est pourtant imposé tardivement comme un pilier du cinéma mondial. Si aujourd’hui sa popularité semble aller de soi, il convient de rappeler qu’à sa sortie en 1946, le film avait déçu au box-office et laissé critiques et public quelque peu circonspects face à sa tonalité jugée trop sentimentale.

L’oubli puis la renaissance par la télévision

Éclipsé pendant plusieurs décennies, « Wonderful Life » a connu une seconde vie inattendue dans les années 1970. Tombé dans le domaine public en 1974, il s’est transformé en rendez-vous télévisuel incontournable chaque Noël aux États-Unis. Les chaînes locales, séduites par la gratuité des droits, l’ont largement diffusé, permettant ainsi au film de s’enraciner durablement dans la culture populaire. Progressivement, critiques et institutions ont reconsidéré cette œuvre ; l’American Film Institute (AFI) l’a intégrée à ses cent meilleurs films et le National Film Registry lui a ouvert ses portes dès 1990.

L’influence indélébile sur la culture populaire

Ce regain d’intérêt a fait de « It’s a Wonderful Life » un modèle narratif maintes fois revisité. Il serait difficile d’énumérer toutes les séries ou émissions ayant parodié ou réinterprété le scénario originel : du sketch culte de Saturday Night Live aux détournements signés Tiny Toons ou encore « Married… with Children ». Le concept d’un protagoniste découvrant un monde sans lui est désormais aussi iconique que celui du « Christmas Carol » de Dickens.

Un choix révélateur chez Spielberg

Pourquoi ce film occupe-t-il une telle place dans le cœur de Spielberg ? Peut-être parce que l’histoire de George Bailey (incarné par James Stewart) résonne avec son propre goût pour l’optimisme narratif. La trajectoire du personnage – entre petites victoires morales et grandes désillusions – aboutit à une affirmation simple mais puissante : chacun compte, même lorsqu’il doute. Cette idée universelle se retrouve aussi dans nombre des œuvres majeures du réalisateur américain.

Si certains titres sélectionnés par Spielberg pour Far Out Magazine surprennent – on pense à « Guardians of the Galaxy » ou « Intouchables » –, son attachement à ce classique répond finalement à une logique intime : celle de croire que le cinéma peut réellement changer notre regard sur nous-mêmes et sur le monde.

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