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Salaires et Intelligence artificielle : les acteurs d’Hollywood sont en grève

Salaires et Intelligence artificielle : les acteurs d’Hollywood sont en grève
Publié le , mis à jour le

Ce sont désormais les comédiens qui sont en grève à Hollywood après les scénaristes américains. Voici les différentes raisons.

Cette grève risque de paralyser l’industrie cinématographique

160.000 acteurs américains en grève ! Ils craignent pour leur emploi, demandent des hausses de salaire et sont vent debout contre l’Intelligence artificielle qui pourrait générer automatiquement des scénarios et pire, elle pourrait remplacer les acteurs (ils craignent un clonage de leur voix et image) !

SAG-AFTRA (un syndicat des acteurs) a lancé le mouvement de grève après l’échec des négociations avec les studios et les plates-formes de streaming. Pour la présidente de l’organisation, cette grève était devenue nécessaire : “Si nous ne nous levons pas maintenant alors, nous risquons tous d’être remplacés par des machines et des grandes entreprises qui se préoccupent plus de Wall Street que de vous et de votre famille”

Nous attendons des garanties sur l’usage de l’intelligence artificielle

Alors qu’ils ont rejoint les scénaristes dans cette grève (une première depuis 60 ans), les comédiens et les auteurs veulent des protections fortes contre ces outils numériques qui menacent à terme de les remplacer. Un acteur américain veut un meilleur partage des bénéfices liés aux films. Des acteurs de renom sont venus se joindre cette grève comme le comédien Matt Damon ou l’actrice Meryl Streep.

Matt Damon et l’actrice Meryl Streep soutiennent les grévistes

Pour Matt Damon, le métier de comédien devient de plus en plus difficile : “Vous devez gagner 26 000 dollars par an pour bénéficier de la sécurité sociale. Beaucoup d’acteurs ne peuvent y prétendre car les plateformes ne payent pas assez”, dénonce-t-il.

Les studios “plaident la pauvreté”…

Journaliste et correspondant aux USA pour 20′, Philippe Berry écrit dans un tweet : “Les studios “plaident la pauvreté, disent qu’ils perdent de l’argent alors qu’ils donnent des centaines de millions de dollars à leurs PDG, c’est une honte“, a critiqué la responsable de la SAG-AFTRA.

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