Ryan Reynolds : les raisons de son absence dans le projet Star Wars interdit aux mineurs proposé à Disney

Ryan Reynolds avait soumis à Disney l’idée d’un projet Star Wars classé R, une proposition audacieuse qui n’a finalement pas abouti. L’acteur ne jouera donc pas dans cette version mature de la célèbre saga intergalactique.
Tl;dr
- Ryan Reynolds propose un Star Wars classé R à Disney.
- L’idée vise une émotion mature, pas la vulgarité.
- Des projets adultes ont déjà été évoqués sans aboutir.
Une galaxie lointaine, plus sombre ?
Dans les arcanes d’Hollywood, rares sont les propositions qui bousculent autant les codes. C’est pourtant ce qu’a fait récemment Ryan Reynolds, l’acteur devenu incontournable après le succès planétaire de Deadpool & Wolverine. Avec plus de 1,33 milliard de dollars récoltés au box-office mondial, ce film s’est imposé comme le long-métrage classé R le plus rentable de l’histoire. Fort de cette réussite et habitué à explorer des territoires narratifs plus matures, Reynolds a soumis à Disney une idée surprenante : un projet Star Wars réservé à un public adulte.
L’émotion avant la vulgarité : la vision Reynolds
Lors d’une récente intervention sur The Box Office Podcast, l’acteur a précisé ses intentions : « J’ai proposé à Disney un Star Wars classé R. Pas besoin de personnages majeurs ni de vulgarité gratuite. Pour moi, le R est un cheval de Troie émotionnel : il permet d’aller chercher des sentiments plus profonds. » Il insiste : il ne cherche pas à figurer devant la caméra – écrire, produire ou rester en coulisse lui suffirait. Sa conviction ? Les studios gagneraient à prendre des risques pour toucher autrement leur public.
Des tentatives d’adultification dans la saga galactique
La franchise n’en est pas à son premier flirt avec la noirceur. On se souvient que le réalisateur James Mangold, avant que son projet ne soit transformé en série grand public, avait imaginé un film sur Boba Fett aux airs de western spaghetti presque classé R. Plus tôt encore, avant la revente de la saga à Disney, George Lucas travaillait sur une série live-action baptisée Star Wars: Underworld. Selon le producteur Rick McCallum, ces scripts étaient « sombres, sexy, violents… Cela aurait bouleversé tout l’univers Star Wars ! ».
Par ailleurs, des séries comme Andor, préquelle centrée sur la rébellion contre l’Empire galactique, ont déjà repoussé les limites du ton familial avec des scènes crues inédites dans cet univers traditionnellement PG-13 ou TV-14.
L’émancipation par le cinéma adulte ?
Pour Reynolds, une expérience cinématographique demeure inégalée face au streaming : « L’investissement émotionnel est incomparable quand on paie sa place et qu’on s’installe en salle. » Malgré tout, l’avenir immédiat semble tracé : le prochain long-métrage, The Mandalorian and Grogu, attendu pour mai 2026, devrait rester dans la zone PG-13.
Si certains scénaristes ou producteurs se plaisent à rêver d’un tournant adulte pour cette galaxie lointaine, force est de constater que chez Disney, le pari n’est pas (encore) pris. Mais qui sait ce qu’un acteur aussi persuasif que Ryan Reynolds pourrait changer dans un futur proche ?