Les films d’horreur qui ont terrifié William Friedkin, réalisateur de « L’Exorciste »
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Découvrez les films d'horreur qui ont fait frissonner William Friedkin, le célèbre réalisateur de l'Exorciste.
Tl;dr
- William Friedkin a réalisé « The French Connection » avant « The Exorcist ».
- « The Exorcist » explore les peurs profondes liées à la possession démoniaque.
- Friedkin apprécie les films d’horreur ancrés dans un réalisme poignant.
Le réalisateur maître de l’horreur : William Friedkin
Avant de bouleverser l’industrie cinématographique avec « The Exorcist », William Friedkin a laissé une empreinte indélébile avec un autre chef-d’œuvre. Son thriller néo-noir de 1971, « The French Connection », est un tour de force cinématographique qui combine une intensité frenétique avec une critique sociale percutante.
La complexité de l’horreur dans « The Exorcist »
Dans « The Exorcist », Friedkin explore des thèmes d’horreur beaucoup plus complexes que ce que sa réputation grand public peut suggérer. Certes, le film de 1973 vise à effrayer et à choquer avec une représentation exagérée de la possession démoniaque. Cependant, il s’agit également d’une exploration approfondie de la peur intime et personnelle.
Au cœur de l’histoire se trouve Regan (Linda Blair), une enfant solitaire qui trouve du réconfort dans l’art. Lorsque ses yeux autrefois brillants commencent à s’assombrir et qu’elle commence à ressentir de la peur et de la confusion, l’horreur véritable se révèle à nous. « La terreur impuissante que ressent sa mère Chris (Ellen Burstyn) en voyant sa fille souffrir est le stuff des cauchemars », explique Friedkin. Cette peur inconsciente de ne pas pouvoir aider un être cher en pleine dérive est un thème central du film.
Quels films d’horreur ont effrayé Friedkin ?
Au cours d’une interview avec Vice, Friedkin a révélé les films d’horreur qui l’avaient terrifié : « Les films qui m’ont terrifié sont ‘Alien’, ‘Psycho’, un film japonais appelé ‘Onibaba’ (1964) — l’un des films les plus terrifiants que j’aie jamais vus. J’ai adoré le récent film ‘The Babadook’. Il m’a pris par surprise »
Ces films, bien que différents dans leur approche de l’horreur, partagent tous une prémisse réaliste, un élément que Friedkin apprécie particulièrement. En mélangeant l’authentique et le surréaliste, on peut créer des films d’horreur saisissants, à l’instar de « The Exorcist ».
Le réalisme, un élément essentiel du cinéma d’horreur
Pour Friedkin, l’absence d’authenticité peut ruiner même les films d’horreur les plus bien intentionnés. C’est le cas de « The Guardian », un film de 1990 qui, malgré son potentiel, a manqué de réalisme.
Toutefois, Friedkin a renoué avec son amour pour l’horreur réaliste dans son film de 2006, « Bug », qui est aussi perturbant, intense et claustrophobe qu’on peut l’attendre de celui qui a réalisé « The Exorcist ».