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Le scénariste dévoile les raisons de l’échec du film Les 4 Fantastiques en 2015

Le scénariste dévoile les raisons de l’échec du film Les 4 Fantastiques en 2015
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Le scénariste du film Les Quatre Fantastiques sorti en 2015 revient sur les raisons de l’échec commercial et critique du long-métrage, apportant un éclairage inédit sur les choix créatifs et les difficultés rencontrées lors de la production.

Tl;dr

  • Échec du reboot « Fantastic Four » en 2015.
  • Désaccords créatifs et budget restreint en cause.
  • Espoir pour le prochain film centré sur Galactus.

Quand un reboot tombe à plat

Difficile d’oublier la sortie du reboot de « Fantastic Four » en 2015. Pour beaucoup, une seule chose avait marqué les esprits dans la salle de cinéma : ce message final proclamant fièrement que la production avait soutenu plus de 15 000 emplois. Une anecdote, relayée par un spectateur ironique lançant dans l’obscurité : « Well, at least something good came out of this movie! » Un trait d’humour qui a fait mouche — tant le film venait de décevoir une large partie du public.

Des ambitions contrariées par les choix artistiques et financiers

Mais qu’est-ce qui a mené ce blockbuster à l’échec ? Interrogé récemment, Jeremy Slater, scénariste du film passé depuis sur des projets tels que « Moon Knight » ou « Godzilla X Kong: A New Empire », n’élude pas les causes. Selon lui, la genèse du fiasco trouve ses racines dans un désaccord fondamental entre sa vision et celle du réalisateur, Josh Trank. Là où Slater rêvait d’un film dans la veine des succès de Marvel Studios, inspiré par la dynamique et l’humour de « The Avengers », Trank s’inscrivait dans une toute autre tonalité : celle d’un « Batman Begins » sombre et terre-à-terre.

Cette divergence a laissé le projet sans boussole claire, aboutissant à un étrange mélange : « The movie had the quippiness and general weightlessness of a bad MCU film, combined with the hyper-realistic, zero-sense-of-wonder approach of a bad DC film. » À cette cacophonie s’est ajouté un problème budgétaire majeur : contrairement au modèle fastueux des productions Marvel, le budget fut sans cesse raboté — bridant toute velléité de spectacle ou d’ampleur.

Lueur d’espoir pour le futur de la franchise

À l’heure où la saga va connaître un nouveau départ sous l’égide du MCU, l’optimisme semble renaître chez certains anciens artisans du projet. Slater confie apprécier que les studios actuels osent enfin prendre des risques créatifs : « I like the fact that they are taking a big creative swing. » Surtout, il se réjouit que le futur opus place enfin Galactus, figure mythique issue des comics et longtemps négligée à l’écran, au centre de l’intrigue.

Pour mieux saisir cette attente, voici ce qui enthousiasme Slater :

  • Galactus, véritable « big bad », trouve enfin sa place.
  • L’esthétique fidèle à Jack Kirby est assumée.
  • L’équipe ose sortir des sentiers battus.

La sortie prévue le 25 juillet devrait donc offrir aux fans ce souffle épique tant espéré — à rebours d’une version 2015 engluée dans ses compromis. Les regards sont désormais tournés vers cette nouvelle tentative : troisième essai, coup gagnant ?

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