Le patron de Disney reconnaît que Marvel s’est dispersé en produisant trop de contenus

Le PDG de Disney a reconnu que Marvel s’est éparpillé en multipliant les productions. Cette surabondance de contenus aurait nui à la cohérence et à l’identité de la franchise, selon les propos récents du dirigeant.
Tl;dr
- Marvel recentre sa stratégie sur la qualité.
- Le succès de Thunderbolts* marque un tournant.
- Des inquiétudes persistent autour du prochain Avengers.
Une période difficile pour Marvel, mais un nouvel espoir
Depuis le colossal succès d’Avenger: Endgame, le Marvel Cinematic Universe (MCU) semblait s’essouffler. Saturée de films et de séries, la franchise a multiplié les sorties — jusqu’à quatre longs-métrages par an, auxquels s’ajoutaient des productions Disney+ comme Loki ou WandaVision. Cet afflux massif de contenus, selon plusieurs analystes, aurait nui à la qualité générale des projets. Certains titres récents, dont Ant-Man and the Wasp: Quantumania ou encore Captain America: Brave New World, ont peiné à convaincre critiques et spectateurs.
L’ère Chapek, une erreur de trajectoire ?
Plusieurs regards se tournent aujourd’hui vers l’ancienne direction menée par Bob Chapek, ex-PDG de Disney. Sa politique « quantité avant qualité » aurait poussé les équipes créatives, notamment celles chapeautées par Kevin Feige, à jongler avec trop de projets simultanés. Un rythme effréné qui a laissé peu de place à l’innovation. Mais cette phase semble toucher à sa fin avec le retour aux commandes de Bob Iger, qui n’hésite pas à reconnaître des « ratés ». Lors d’une récente conférence avec les investisseurs, il admet : « Nous avons tous admis avoir perdu un peu notre cap en voulant produire trop. »
Thunderbolts*, nouveau départ pour Marvel ?
Le dernier opus, Thunderbolts*, suscite un regain d’optimisme. Plébiscité pour son ancrage émotionnel et sa capacité à aborder des thématiques contemporaines tout en conservant le spectacle propre au MCU, ce film symbolise la volonté de tourner la page. Désormais, la stratégie annoncée privilégie une production resserrée : environ trois films par an et un recentrage sur le cinéma plutôt que sur des univers interconnectés via Disney+. Les prochaines séries telles que Daredevil: Born Again subsisteront, mais sans l’ambition démesurée des expériences précédentes.
Avenir incertain pour Avengers et nouveaux projets
Pourtant, tout n’est pas réglé. L’annonce du lancement en production d’Avengers: Doomsday, alors que le scénario n’est pas finalisé et que les équipes VFX travaillent sous pression, nourrit l’inquiétude parmi les fans. La question reste ouverte : cette nouvelle philosophie suffira-t-elle à ramener Marvel au sommet ? L’accueil réservé à Fantastic Four: The First Steps, attendu dans quelques mois, pourrait bien apporter un début de réponse.
Reste à savoir si ce changement de cap sera durable ou s’il ne s’agit que d’une embellie temporaire. Les passionnés du MCU retiennent leur souffle.