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Le film avorté de Green Lantern avec Jack Black : un tournant manqué pour l’univers DC

Le film avorté de Green Lantern avec Jack Black : un tournant manqué pour l’univers DC
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Le projet de film Green Lantern porté par Jack Black n’a jamais vu le jour, mais son annulation a marqué un tournant pour l’univers DC. Cette adaptation inédite aurait pu bouleverser durablement la trajectoire des super-héros sur grand écran.

Tl;dr

  • Un projet de film comique Green Lantern annulé par Warner Bros.
  • La version sérieuse avec Ryan Reynolds fut un échec critique et commercial.
  • Un ton humoristique aurait pu changer le destin du personnage.

Un projet surprenant pour un héros atypique

Quand on évoque Green Lantern, difficile de ne pas sourire devant l’aspect insolite de ce justicier intergalactique, reconnaissable à sa lumière verte, sorte d’icône cosmique sortie tout droit d’un rayon de camping. À travers les décennies, le personnage a pourtant gardé une place solide dans l’univers de DC Comics, bien qu’il soit souvent relégué derrière des figures comme Superman, Wonder Woman ou encore Batman. Son principe même — un anneau surpuissant alimenté par la force de la volonté, capable de matérialiser tout ce qu’on imagine — a toujours eu ce parfum d’étrangeté qui fait grincer ou sourire.

L’irrévérence selon Jack Black et Robert Smigel

Mais à la fin des années 2000, un projet pour le moins audacieux voit le jour : une adaptation comique menée par le duo Jack Black/Robert Smigel. Ici, pas question d’un super-héros exemplaire. Le pitch ? L’anneau choisirait, par erreur, un anti-héros grotesque : Jud, starlette de télé-réalité sans talent ni morale, incarnée par Jack Black. On y croisait des scènes improbables (comme Jud engloutissant un coyote cru au moment où il reçoit l’anneau), des numéros musicaux ou encore des méchants enfermés dans d’immenses préservatifs verts — une farce pleinement assumée, qui cependant respectait l’univers graphique et la mythologie du comics original.

Face à ce scénario déjanté, les réactions n’ont pas tardé. Lorsque le script a fuité en ligne, les forums de fans se sont enflammés, usant d’expressions fleuries pour exprimer leur indignation. Craignant la fronde populaire, les dirigeants de Warner Bros. ont rapidement décidé d’annuler ce projet farfelu au profit d’une version plus « sérieuse ».

L’échec retentissant de la version « sérieuse »

C’est ainsi que sort en 2011 « Green Lantern », porté par Ryan Reynolds. Le résultat ? Un véritable naufrage artistique et financier. Malgré un budget colossal (près de 200 millions de dollars), le film est moqué pour son scénario maladroit et ses effets spéciaux bâclés. La carrière cinématographique du héros s’en retrouve plombée ; même Reynolds tournera la situation en dérision dans « Deadpool ». Depuis cette déconvenue, Green Lantern n’a guère retrouvé son lustre ailleurs que dans quelques caméos animés ou secondaires.

L’humour aurait-il sauvé Green Lantern ?

Peut-être cette comédie irrévérencieuse aurait-elle permis à la franchise de trouver une nouvelle voie auprès du grand public — quitte à froisser les puristes. Pour certains observateurs, une telle prise de risque aurait pu ouvrir la porte à davantage de comédies super-héroïques sur grand écran. Mais l’histoire en a voulu autrement : il reste difficile d’imaginer si cet élan créatif aurait transformé durablement l’univers des super-héros… ou simplement offert un divertissement décomplexé autour d’un personnage résolument singulier.

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