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Le créateur de Squid Game dévoile une idée brillante pour une série dérivée

Le créateur de Squid Game dévoile une idée brillante pour une série dérivée
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Le créateur de Squid Game a récemment révélé avoir conçu un concept jugé idéal pour une série dérivée, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives narratives autour de l’univers qui a captivé des millions de spectateurs à travers le monde.

Tl;dr

  • Dernière saison de Squid Game annoncée, suspense garanti.
  • Hwang Dong-hyuk envisage des spin-offs centrés sur des personnages secondaires.
  • Le show critique le capitalisme mais Netflix commercialise sa formule.

L’influence planétaire de Squid Game et la tentation du spin-off

Après avoir bouleversé les codes du thriller social, la série sud-coréenne Squid Game, réalisée par Hwang Dong-hyuk, s’apprête à tirer sa révérence avec une troisième et dernière saison attendue comme un véritable coup de poing. Ce final, qui promet d’augmenter l’intensité — voire la violence — des jeux mortels, vient ponctuer une saga dont la portée a largement dépassé les frontières de la Corée du Sud.

Difficile d’ignorer le raz de marée suscité par ce huis clos implacable qui dissèque le capitalisme tout en livrant un récit haletant centré sur la survie, l’empathie et les choix moraux. Mais si la série a touché une corde sensible partout dans le monde, c’est aussi parce qu’elle a su incarner les dérives d’un système prêt à broyer les plus vulnérables.

La récupération paradoxale par Netflix

Ce succès planétaire n’a cependant pas échappé à une certaine contradiction. Alors que Squid Game dénonce frontalement l’aliénation économique et la perte d’humanité, la plateforme Netflix a choisi d’en tirer profit jusqu’à produire un concours de téléréalité : Squid Game: The Challenge. Le résultat ? Un jeu glaçant où des candidats réels ont dû affronter des conditions parfois inhumaines — jusqu’à nécessiter une assistance médicale pour certains. Que reste-t-il alors du propos initial ? La question mérite d’être posée tant l’ironie est saisissante.

Nouvelles pistes narratives : vers un univers étendu ?

Pourtant, au-delà de cette industrialisation du concept, Hwang Dong-hyuk nourrit encore des ambitions artistiques pour son œuvre. Interrogé par The Hollywood Reporter après la saison 2, il confiait réfléchir à un éventuel spin-off explorant notamment les trois années séparant les deux premières saisons :

  • Le Front Man, personnage énigmatique incarné par Lee Byung-hun
  • Le Recruteur, campé par Gong Yoo
  • L’armée silencieuse des gardes masqués

Autant de figures dont les motivations restent obscures et qui pourraient donner lieu à des récits inédits — sous réserve toutefois que ces histoires trouvent leur propre voix, loin du simple recyclage.

L’héritage de Gi-hun et le dilemme moral final

Au cœur de cette saga reste le parcours tourmenté de Gi-hun (Lee Jung-jae). Sa décision de ne pas quitter Séoul à l’issue de la saison 2 dessine déjà l’ombre tragique qui planera sur le dernier acte. Pour son créateur, il s’agit toujours de sonder « la détresse obsessionnelle d’un homme prêt à se perdre pour faire cesser l’horreur des jeux ». Un thème universel auquel beaucoup peuvent s’identifier — si tant est que la franchise sache rester fidèle à son esprit originel.

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