logo Begeek

La série de science-fiction méconnue qui a influencé James Gunn pour Les Gardiens de la Galaxie

La série de science-fiction méconnue qui a influencé James Gunn pour Les Gardiens de la Galaxie
Publié le

Peu connue du grand public, une série de science-fiction a pourtant marqué l’imaginaire de James Gunn lors de la création de ses célèbres Gardiens de la Galaxie. Ce programme oublié a servi de référence majeure à l’univers Marvel du réalisateur.

Tl;dr

  • « Farscape » a inspiré « Guardians of the Galaxy ».
  • Les deux partagent humour, romances contrariées et héros marginaux.
  • James Gunn assume ouvertement ce lien créatif.

L’inspiration cachée derrière « Guardians of the Galaxy »

On ne compte plus les hommages et influences dans l’univers foisonnant du Marvel Cinematic Universe. Pourtant, peu savent que la série télévisée Farscape, diffusée de 1999 à 2003 sur le Sci-Fi Channel, a profondément marqué la conception des films Guardians of the Galaxy. C’est le réalisateur et scénariste James Gunn lui-même qui l’a révélé sur Twitter en 2017 : « En ce qui concerne #Farscape, c’est très clairement OUI. » Ce clin d’œil assumé n’est pas un simple détail, tant les parallèles entre les deux œuvres abondent.

Mélange unique de ton et d’humour

Impossible de ne pas remarquer la ressemblance entre les équipages des deux franchises. Dans Farscape, on retrouve une équipe haute en couleur : un astronaute terrien excentrique, une guerrière intransigeante, un alien aux pouvoirs étranges, un colosse au grand cœur et un petit monarque irascible. Du côté des Gardiens de la Galaxie, même cocktail explosif : Peter Quill alias Star-Lord, Gamora, Drax, Rocket et Mantis. Mais la parenté va au-delà des archétypes. Les deux séries excellent dans l’art de déjouer les attentes dramatiques grâce à une autodérision mordante. On se souvient par exemple de Star-Lord défiant Ronan lors d’une improbable battle de danse, ou encore de John Crichton semant la confusion par ses références pop-culture incompréhensibles pour ses alliés aliens.

Cette utilisation de l’humour comme mécanisme d’identification fonctionne particulièrement bien pour le public terrien. Les personnages restent seuls à saisir leurs propres clins d’œil culturels, créant une complicité directe avec les spectateurs tout en soulignant leur isolement dans un univers étrange.

L’amour contrarié comme moteur narratif

Autre point commun frappant : la place centrale du romantisme contrarié. Tant chez John Crichton et Aeryn Sun que chez Peter Quill et Gamora, les scénaristes s’amusent à mettre sur leur chemin obstacles improbables et quiproquos galactiques – allant du clonage perturbateur aux dilemmes familiaux démesurés. Ce fil rouge émotionnel confère à ces aventures spatiales une profondeur inattendue au-delà du simple divertissement.

Voici ce qui rapproche encore davantage ces deux univers :

  • Tonalité hybride : alternance subtile entre tension dramatique et relâchement comique.
  • Dynamique d’équipe : chacun apporte sa singularité tout en partageant un objectif commun.
  • Cameo-hommage : Ben Browder (John Crichton) apparaît dans « Guardians Vol. 2 ».

Un héritage méconnu mais puissant

Si l’on peut regretter que Farscape, avec son budget modeste mais son imagination débordante (grâce notamment aux talents du Jim Henson Creature Shop), n’ait pas connu le succès planétaire des superproductions Marvel, son influence demeure palpable. Pour ceux qui raffolent des aventures spatiales teintées d’humour absurde et de romances impossibles, il est grand temps de (re)découvrir les péripéties du vaisseau Moya… En espérant qu’un jour, quelque part dans la galaxie, Star-Lord croise enfin John Crichton autour d’une mixtape improbable.

Publicité

À lire aussi sur Begeek:

Accessibilité : partiellement conforme