La saison 5 de « The Boys » s’annonce imprévisible, personne n’est à l’abri d’après son créateur

Alors que la série phénomène "The Boys" prépare sa cinquième saison, son créateur prévient que l’avenir des personnages reste incertain. Les fans doivent s’attendre à des rebondissements, aucun protagoniste n’étant assuré de survivre.
Tl;dr
- La saison 5 s’annonce pleine de morts inattendues.
- Le récit devient étrangement proche de l’actualité.
- Les enjeux sont orchestrés pour une conclusion explosive.
Un dernier acte sous tension
Alors que le tournage de la cinquième et ultime saison de The Boys se poursuit, quelques membres de l’équipe ont profité d’une courte pause pour lever le voile, avec parcimonie, sur ce qui attend les spectateurs. Si l’on en croit le créateur, Eric Kripke, les fans doivent s’attendre à « beaucoup de morts ». Difficile d’imaginer qui pourra échapper à la faucheuse : « Aucune garantie sur qui survivra », a-t-il lancé sans détour lors du Prime Experience organisé par Deadline.
L’imprévisible comme règle du jeu
L’acteur Nathan Mitchell, alias Black Noir II, ne cache pas que cette prochaine salve réservera des surprises inédites. Selon lui, certains rebondissements de la saison 5 ne figureront sur aucun « bingo » des spectateurs les plus avertis. Mais derrière ce chaos apparent se cache une mécanique précise : Antony Starr, interprète iconique du terrible Homelander, compare la construction narrative à un accordéon. Après une quatrième saison marquée par la mise en place d’intrigues majeures, tout s’apprête désormais à converger vers un final qu’il promet explosif.
Une fiction rattrapée par la réalité ?
Cependant, un certain malaise s’installe dans l’équipe face à une étrangeté : le reflet troublant de l’actualité dans leur satire déjantée des super-héros. La comédienne Colby Minifie confie ainsi que « [Eric] Kripke et les scénaristes écrivent la saison… puis deux ans plus tard, elle sort et des événements similaires surgissent dans le monde réel ». Cette coïncidence, loin d’amuser tout le monde sur le plateau, agace même parfois Jack Quaid, figure centrale incarnant Hughie depuis les débuts : « C’était censé être dystopique », abonde sa collègue Erin Moriarty. Et pourtant, il faut bien admettre que la frontière entre satire et actualité semble chaque jour plus poreuse.
Bientôt le grand frisson ?
Quelles têtes tomberont lors de cette ultime saison ? Quels instants scelleront définitivement le destin des personnages – et feront bondir les fans ? Il faudra patienter jusqu’à la diffusion pour découvrir si « The Boys » osera aller encore plus loin.