La minutie des vérifications scientifiques derrière chaque épisode de The Big Bang Theory

Les épisodes de The Big Bang Theory ont fait l’objet d’une vérification minutieuse afin d’assurer l’exactitude scientifique des propos et des situations. Des spécialistes ont collaboré avec les scénaristes pour garantir la crédibilité du contenu scientifique de la série.

L’expertise scientifique, un pilier inattendu de la série

Ce que l’on sait moins sur The Big Bang Theory, c’est la minutie déployée en coulisses pour garantir la crédibilité de ses situations scientifiques. Le choix d’intégrer au casting une authentique neuroscientifique, Mayim Bialik, qui incarnait Amy Farrah Fowler, n’est pas anodin : avant d’être actrice, elle a décroché un doctorat en neurosciences à l’U.C.L.A.. Son expertise a souvent servi de ressource précieuse pour les scénaristes et le co-créateur Chuck Lorre, soucieux d’éviter toute approximation.

Le rôle clé d’un consultant : David Saltzberg

L’équipe ne s’est pas arrêtée là. Pour préserver l’exactitude scientifique sur douze saisons, elle a recruté le physicien et professeur David Saltzberg. Celui-ci, lors d’un échange avec le magazine Wired en 2011, confiait : « En général, dès que les scénaristes diffusent la moindre parcelle du script à l’équipe, j’en reçois une copie. Ces auteurs ont déjà une bonne connaissance des sciences. Parfois, il suffit que je vérifie leur dialogue technique ». Cette collaboration régulière permettait à Saltzberg de corriger ou compléter les informations scientifiques avant chaque tournage. Présent aux répétitions et sur le plateau, il pouvait également intervenir à la volée si une scène évoluait ou si un détail échappait à la compréhension des acteurs.

L’influence concrète du consultant sur les intrigues

Mais son implication ne se limitait pas à valider des formules mathématiques ou des concepts physiques. Régulièrement sollicité par les créateurs de la série avec des demandes du type « Nous imaginons envoyer nos personnages en Antarctique… Quelle expérience pourraient-ils mener ? », David Saltzberg proposait alors plusieurs scénarios expérimentaux. Cette liberté d’apporter ses propres idées donnait à son travail une dimension créative, loin de la simple relecture factuelle.

À vrai dire, voici ce qui ressort de son implication :

• Participation active aux choix des expériences menées à l’écran.
• Sélection rigoureuse des dialogues et accessoires scientifiques.
• Soutien pédagogique auprès des équipes durant les tournages.

Quand la fiction devient presque une leçon de science

Au fil des épisodes — désormais disponibles sur HBO Max — la série a su marier humour et exigence académique. Si certains aspects vieillissent, la fidélité constante à la science demeure saluée par bon nombre de spectateurs comme d’experts. Ainsi, derrière chaque gag ou aventure loufoque des personnages se cache souvent un clin d’œil rigoureusement validé par un spécialiste… De quoi regarder autrement ces comédies populaires dont la crédibilité repose parfois sur un solide socle scientifique.