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La conclusion de Jurassic World Rebirth devait initialement prendre une tournure totalement différente

La conclusion de Jurassic World Rebirth devait initialement prendre une tournure totalement différente
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La conclusion du film Jurassic World Rebirth n’a pas toujours été celle que les spectateurs ont découverte en salle. Au cours de la production, des versions alternatives de la fin ont été envisagées, révélant des choix scénaristiques majeurs finalement abandonnés.

Tl;dr

  • Le destin de Kincaid a changé plusieurs fois au montage.
  • Mahershala Ali voulait initialement que son personnage meure.
  • Les spectateurs ont préféré voir Kincaid survivre.

Un final sous influence : les coulisses du sort de Kincaid

Dans le nouveau volet de la franchise Jurassic World, intitulé Rebirth, certains choix narratifs n’ont pas été figés dès l’écriture, loin s’en faut. Le destin du personnage de Duncan Kincaid, campé par le magnétique Mahershala Ali, en est l’illustration la plus frappante. Au fil des mois, son sort a fait l’objet de multiples revirements, oscillant entre sacrifice héroïque et survie inattendue.

Derrière les mutations scénaristiques

À l’origine, dans les premiers scripts consultés par le réalisateur Edwards, la mort de Kincaid semblait actée. Ce choix, partagé par le cinéaste lui-même – « Dans le draft que j’ai lu, il mourait et je trouvais ça génial ! » – paraissait renforcer la tension dramatique propre à chaque opus de la saga. Mais l’arrivée de Mahershala Ali dans le projet a tout bouleversé. Pour séduire un acteur de ce calibre, les producteurs ont brièvement envisagé d’offrir à Kincaid une porte de sortie plus clémente. Pourtant, contre toute attente, l’acteur s’est rangé parmi ceux qui militaient pour une issue fatale : « Pouvons-nous tuer mon personnage ? » aurait-il glissé lors des premières discussions.

L’intervention du studio et la force des projections test

Le tournage avançant, un nouvel élément a rebattu les cartes : le manque de temps pour organiser des reshoots. Sur demande expresse du studio, Edwards a donc capturé quelques scènes alternatives permettant à Kincaid d’échapper à une fin brutale sous les crocs d’un Distortus Rex déchaîné. Si ces plans supplémentaires semblaient relever d’une simple précaution, ils ont finalement pesé lourd lors du processus de montage.

Pour clarifier cette séquence d’événements parfois tortueuse, voici comment la décision s’est cristallisée :

  • La version où Kincaid succombe est envoyée au studio en premier lieu.
  • L’équipe réclame ensuite un montage alternatif où il survit.
  • Deux projections test sont organisées ; la survie du héros emporte nettement l’adhésion du public.

L’émotion l’a finalement emporté sur la logique narrative

Au bout du compte, c’est bien la réaction des spectateurs qui aura eu raison des hésitations créatives. Malgré quelques invraisemblances – comment diable Kincaid échappe-t-il vraiment au monstre ? –, la sympathie pour Ali, tout comme la performance intense de Scarlett Johansson dans le rôle de Zora Benett tentant de sauver ses compagnons, ont achevé de convaincre le studio. Résultat : sur le grand écran, Duncan Kincaid s’en sort vivant, tout comme Zora et les autres survivants qui fuient l’île maudite. Un final modifié in extremis, qui rappelle combien un blockbuster reste souvent tributaire de ses stars… mais aussi du public qui remplit les salles obscures.

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