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James Gunn révèle la différence majeure qui distinguera son univers DC du MCU

James Gunn révèle la différence majeure qui distinguera son univers DC du MCU
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James Gunn a récemment révélé un élément majeur qui distingue son univers DC de l’approche adoptée par le MCU. Ce choix stratégique promet de bouleverser la manière dont les spectateurs appréhenderont les prochaines adaptations cinématographiques des super-héros DC.

Tl;dr

  • Les métahumains existeront depuis 300 ans dans le DCU.
  • La Justice Gang précède l’arrivée de Superman.
  • Nouveau ton : superhéros ambigus, univers plus mature.

Un univers DC réinventé : place aux métahumains installés

Alors que la rivalité entre le DC Universe et le Marvel Cinematic Universe (MCU) s’intensifie, une orientation inédite se dessine sous la houlette de James Gunn, co-directeur de DC Studios. Ce dernier a récemment confié à Entertainment Weekly un choix scénaristique audacieux : dans ce nouveau chapitre du DCU, les « métahumains » ne feront pas leur apparition, ils y seront présents… depuis trois siècles. Ainsi, quand le prochain film Superman débutera, ces individus dotés de pouvoirs surnaturels seront non seulement connus du public mais intégrés à la société comme une évidence.

Métahumains et normalité : un monde déjà habitué à l’extraordinaire

Cette perspective bouleverse radicalement les codes habituels du genre : inutile de passer par des séquences d’exposition interminables ou des scènes de découverte émerveillée. Pour James Gunn, voir un homme-requin arpenter les rues serait perçu comme croiser une célébrité new-yorkaise – loin du choc ou de la peur attendus. Reste que ce choix pose d’épineuses questions de cohérence : quelle Histoire alternative façonneraient trois siècles de surhommes ? Les spectateurs avertis se souviennent du film Bright, qui s’était justement heurté aux limites d’un univers trop éloigné du réel.

L’arrivée de Superman dans un monde désabusé

Autre renversement marquant : lors de sa première apparition, le célèbre justicier devra composer avec une équipe préexistante, baptisée la Justice Gang. Ce groupe réunit Green Lantern (Nathan Fillion), Hawkgirl (Isabela Merced) et Mister Terrific (Edi Gathegi). Un détail notable vient pimenter l’équation : ces héros bénéficient du soutien financier du milliardaire technologique Maxwell Lord, incarné par Sean Gunn. Le risque ? Une morale fluctuante, moins idéalisée qu’à l’accoutumée. Selon Gunn, « IIs sont bons. Mais pas des saints. » De quoi rappeler des succès récents comme «The Boys », où les capes brillent autant qu’elles dérapent.

L’enjeu face au MCU et rendez-vous en juillet

En optant pour cette relecture audacieuse, le DCU espère offrir une alternative plus directe au modèle Marvel, lequel s’est construit sur une évolution progressive depuis la révélation d’Iron Man. Ici, tout semble en place dès l’ouverture : pas besoin d’introduire peu à peu aliens ou dieux vivants. Restent toutefois des défis majeurs quant à la crédibilité narrative… et à la réception publique. Verdict très attendu : sortie prévue pour Superman, le 11 juillet prochain.

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