James Gunn fait un parallèle amusant entre son Superman et Oppenheimer

Le réalisateur James Gunn a récemment établi un parallèle surprenant et plein d’humour entre son prochain film consacré à Superman et le succès cinématographique Oppenheimer, suscitant la curiosité des fans autour de cette comparaison originale dans l’univers des super-héros.
Tl;dr
- James Gunn défend le grand nombre de personnages.
- Superman s’inscrit dans un univers DC déjà riche.
- Sortie prévue en salles le 11 juillet.
Un pari assumé sur la densité du casting
Rares sont les blockbusters à susciter autant de débats avant même leur sortie que ce nouveau Superman. Cette fois, c’est le réalisateur James Gunn qui se retrouve au centre des discussions : sa décision d’introduire dès le premier opus une foule de personnages issus de l’univers DC divise les fans. Certains y voient un risque d’enchevêtrement narratif, redoutant qu’un tel nombre d’alliés et d’antagonistes nuise à la clarté du récit.
Pourtant, James Gunn ne partage pas cette inquiétude. Dans une récente interview accordée à Esquire Philippines, il a tenu à rassurer : « J’ai projeté le film pour beaucoup de monde et personne n’était perdu ». Selon lui, la présence de figures comme Green Lantern, Hawkgirl, ou encore Mister Terrific ne vient pas diluer l’essence du héros principal. Mieux, il compare l’ampleur de son casting à celle d’Oppenheimer, soulignant non sans ironie : « Je crois qu’Oppenheimer compte trois fois plus de rôles parlants que nous… donc tout va bien. »
L’audace d’un univers déjà habité
Contrairement à la stratégie employée par Marvel au lancement de son MCU, où chaque héros était introduit séparément avant la réunion des forces dans Avengers, Gunn opte pour une entrée en matière bien différente. D’emblée, son DC Universe expose un monde déjà foisonnant où des équipes telles que la Justice Gang existent bel et bien. À la clé : un univers qui ne s’embarrasse pas des traditionnels récits d’origine répétés mais embrasse directement sa complexité.
Ce choix scénaristique sert plusieurs objectifs :
- Doter la narration d’une profondeur historique immédiate (présence avérée du Green Lantern Corps ou mention du passé cosmique).
- Ancrer Superman dans une double communauté – ses collègues journalistes au Daily Planet (Lois Lane, Jimmy Olsen, Perry White) face à ses pairs métahumains.
Sous le signe de l’interconnexion et du renouveau
Il ressort nettement que cette méthode vise à différencier ce nouveau cycle cinématographique. L’inclusion du personnage de The Engineer prépare déjà le terrain pour le futur film The Authority. Par ailleurs, l’arrivée en scène d’un Superman expérimenté – incarné par David Corenswet – marque la volonté de plonger sans détour dans une mythologie collective plutôt que de repartir de zéro.
Pour les spectateurs, reste désormais à juger sur pièce dès la sortie en salles prévue le 11 juillet prochain. Entre scepticisme quant au trop-plein et enthousiasme face à cette promesse d’un univers DCU dynamique, chacun pourra se forger son opinion sur cette nouvelle ère orchestrée par James Gunn.