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James Gunn annonce qu’un futur projet DC Universe sera classé R, comme attendu

James Gunn annonce qu’un futur projet DC Universe sera classé R, comme attendu
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James Gunn a récemment confirmé qu’un des prochains projets du DC Universe bénéficiera d’une classification R, répondant ainsi aux attentes des fans pour un ton plus mature et fidèle à l’esprit de l’œuvre concernée.

Tl;dr

  • Le film Clayface vise une classification R.
  • Sortie prévue en 2026, avec Tom Rhys Harries.
  • Une orientation « body horror » assumée pour DC Studios.

Un pari audacieux pour DC Studios

Au moment où l’univers cinématographique de DC Studios s’apprête à prendre un nouveau virage, une annonce attire particulièrement l’attention : le projet Clayface, attendu pour septembre 2026, misera sans détour sur le genre « body horror » et ambitionne d’obtenir une classification R. Un choix tranché, presque rare dans l’écosystème des blockbusters de super-héros, qui témoigne d’une volonté d’explorer d’autres territoires narratifs. Selon les confidences de James Gunn, co-directeur du studio, lors du podcast DC Studios Showcase, ce film ne fera aucune concession sur l’intensité.

Origines et inspirations du projet

Curieusement, l’idée même de consacrer un long-métrage à ce personnage n’était pas envisagée avant qu’un certain Mike Flanagan ne propose un concept jugé irrésistible. Très vite, le studio confie la réalisation à James Watkins, reconnu pour son travail sur The Woman in Black, et opte pour le comédien britannique Tom Rhys Harries, qui incarnera la version Matt Hagen de Clayface. La production doit débuter d’ici à la fin de l’année.

L’ambition d’un film sans compromis

Lors d’un échange avec des journalistes plus tôt cette année, Gunn avait qualifié le projet de « pure f—ing horror », insistant sur la nécessité de ne pas édulcorer la matière première. La réécriture confiée récemment à Hossein Amini, tout en conservant l’esprit initié par Flanagan, confirme cette volonté. S’inspirant notamment de la série animée culte des années 1990 et citant même le film oscarisé The Substance, les auteurs promettent une plongée radicale dans la métamorphose : un acteur qui, après avoir absorbé une mystérieuse substance, se transforme en Clayface et peut dès lors adopter n’importe quelle identité.

Pistes narratives et attentes du public adulte

Ce positionnement tranche nettement avec la tendance PG-13 dominante dans l’industrie. On retient que :

  • L’approche « body horror » sera exploitée sans restriction.
  • L’équipe créative souhaite préserver toute la noirceur du récit originel.
  • DC Studios, sous la houlette de Gunn et Safran, diversifie ses offres (entre un Superman familial et ce Clayface destiné à un public mature).

Difficile donc de ne pas voir dans ce pari risqué une manière pour DC d’affirmer sa singularité au sein du marché très concurrentiel des adaptations de comics. Si le succès est au rendez-vous – critique comme commercial –, il n’est pas exclu que d’autres projets classés R voient bientôt le jour sous leur bannière.

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