«Fremont», la romance universelle d’une réfugiée afghane en Californie
Cette comédie loufoque, romantique et contemplative sort en salles ce mercredi 6 décembre. Son réalisateur Babak Jalali nous explique pourquoi il a voulu normaliser l’expérience de son héroïne afghane.
Au début du mois d’octobre 2023, le film Fremont a été distingué par une mention spéciale au festival War On Screen de Châlons-en-Champagne (Marne), dont le mot d’ordre est de mettre en lumière des films qui parlent de conflit. Celui de Babak Jalali, en salles en France ce mercredi 6 décembre, raconte l’histoire d’une réfugiée afghane installée en Californie.
Mais contrairement à beaucoup de récits sur l’expérience migratoire, Fremont se démarque en allant au-delà du conflit et montre que la vie d’un ou une réfugiée ne s’arrête pas à la survie.
Donya, la vingtaine, a quitté l’Afghanistan il y a moins d’un an, et vit dans la ville de Fremont en Californie, près de la Silicon Valley. Le jour, la jeune femme travaille à San Francisco dans une usine de fabrication de fortune cookies, ou biscuits chinois en français, ces petits gâteaux secs vendus dans les restaurants asiatiques, qui contiennent des platitudes philosophiques. Le soir, elle rentre seule dans son appartement à moitié vide et reste éveillée en fixant le plafond. Au début du film, elle obtient un premier rendez-vous chez un …
