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Comment Arnold Schwarzenegger a failli gâcher la réplique culte de Terminator

Comment Arnold Schwarzenegger a failli gâcher la réplique culte de Terminator
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Arnold Schwarzenegger a failli compromettre l’une des répliques les plus célèbres de la saga Terminator lors du tournage. Grâce à l’intervention décisive du réalisateur James Cameron, cette phrase culte a finalement pu conserver toute sa force iconique.

Tl;dr

  • Schwarzenegger voulait changer la réplique culte « I’ll be back ».
  • James Cameron a insisté pour garder sa version.
  • Cette phrase est devenue iconique dans la pop culture.

Un désaccord sur une réplique devenue culte

Personne n’aurait parié que l’une des plus célèbres répliques du cinéma, « I’ll be back », allait susciter tant de débats sur le tournage de The Terminator. Pourtant, lors d’un échange public avec son fils Patrick pour l’émission Variety Actors on Actors, Arnold Schwarzenegger a levé le voile sur une discussion étonnamment tendue avec le réalisateur James Cameron.

L’acteur autrichien raconte ainsi avoir tenté de modifier cette phrase, peu convaincu par sa formulation : « Je disais, “Je n’aime pas la phrase ‘I’ll be back’.” Il me répond : ‘Qu’est-ce que tu veux dire ?’ Je lui propose alors “I will be back”. Mais il insiste : ‘Tu veux m’apprendre à écrire maintenant ? Dis simplement la ligne telle quelle.’ »

L’intensité d’un réalisateur visionnaire

Les mots de Schwarzenegger révèlent tout autant l’exigence que l’obstination de Cameron, déjà connu pour sa vision intransigeante. Si ce trait de caractère aurait pu refroidir certains comédiens, c’est justement ce qui a convaincu l’ancien culturiste de poursuivre avec des réalisateurs d’envergure.

Ce perfectionnisme assumé, parfois tranchant, rappelle aussi d’autres expériences vécues par son fils Patrick, récemment dirigé par Mike White. Mais là où certains auraient pris leurs distances, Schwarzenegger y voit un moteur créatif.

Derrière la naissance d’une légende cinématographique

À la sortie en 1984 de The Terminator, personne ne soupçonnait que cette simple ligne deviendrait si emblématique. Ni Schwarzenegger ni Cameron ne prévoyaient qu’elle finirait par entrer au panthéon du septième art et être classée numéro 37 parmi les meilleures citations selon l’American Film Institute. Rétrospectivement, le choix du réalisateur s’avère décisif : difficile d’imaginer aujourd’hui le T-800 sans ce clin d’œil désormais gravé dans la culture populaire.

Pourtant, l’inquiétude initiale de Schwarzenegger était fondée. Son accent marqué et sa perception robotique du personnage justifiaient une préférence pour « I will be back ». Mais force est de constater que le rendu final, plus naturel à l’oreille, a participé à la réussite globale de la scène – au point d’en faire un véritable repère dans l’histoire du cinéma.

Une collaboration fructueuse malgré les tensions

Loin d’avoir brisé leur entente professionnelle, ce désaccord précoce a renforcé la relation entre les deux hommes. Par la suite, ils ont multiplié les collaborations : citons notamment Terminator 2: Judgment Day ou encore True Lies. Pour Schwarzenegger, travailler aux côtés d’un réalisateur aussi passionné a forgé ses choix artistiques ultérieurs et lui a permis d’assister à l’éclosion du talent hors norme de Cameron.

Il reste à noter – et c’est peut-être là toute la beauté des grandes œuvres – qu’un simple détail rejeté par son principal interprète peut devenir un mythe universel.

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