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Cette scène marquante de l’épisode 4 de The Last of Us saison 2 a nécessité une semaine entière de tournage

Cette scène marquante de l’épisode 4 de The Last of Us saison 2 a nécessité une semaine entière de tournage
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L’un des moments marquants du quatrième épisode de la saison 2 de The Last Of Us a nécessité un tournage particulièrement long : une scène emblématique a mobilisé l’équipe pendant toute une semaine pour être réalisée dans les meilleures conditions.

Tl;dr

  • Le tournage de la scène du métro fut éprouvant et très réaliste.
  • Ramsey et Merced ont créé un langage secret entre elles.
  • L’action dans la saison 2 s’annonce intense et immersive.

Un tournage au réalisme dérangeant

Les coulisses de la série « The Last of Us » continuent de surprendre, loin des clichés hollywoodiens. L’épisode 4 de la saison 2, intitulé « Day One », a notamment offert une plongée suffocante dans l’univers post-apocalyptique grâce à une séquence de métro particulièrement marquante. Selon les confidences d’Isabela Merced à Variety, le réalisme des décors n’a pas été sans conséquence sur le moral des comédiens : « La plupart du temps, ça sentait vraiment mauvais. C’était dégoûtant ». En cause, l’utilisation précipitée de fertilisant contenant du fumier pour simuler la terre du décor, rendant chaque minute passée sur le plateau plus éprouvante.

Des scènes intenses aux frontières du supportable

L’ambiance pesante ne se limitait pas aux odeurs. Les corps factices suspendus — censés représenter les victimes des Seraphites, une secte religieuse en guerre contre le groupe militaire WLF — ont fortement marqué les acteurs. Pour Merced, ces mannequins plus vrais que nature frôlaient l’uncanny valley, ce point où le cerveau peine à distinguer le faux du vrai : « C’était terrifiant et dégoûtant, ça m’a ruiné la journée ». Un climat délétère mais formateur, qu’elle compare volontiers à ses expériences précédentes sur le tournage d’« Alien: Romulus ». Une préparation idéale pour endurer la tension croissante imposée par les enjeux de « The Last of Us ».

Système D et langage secret entre actrices

Au-delà de l’exigence physique — escalader des wagons qui bougeaient pour renforcer l’immersion — une organisation particulière s’est mise en place entre Bella Ramsey et Isabela Merced. Face à la complexité des cascades et à l’intensité émotionnelle, les deux jeunes femmes ont inventé un langage discret afin d’exprimer leurs limites ou besoins immédiats sans rompre le rythme : « Nous avons créé un langage secret pour nous assurer que tout allait bien entre nous pendant les scènes difficiles. »

Pour clarifier ce travail d’équipe inédit :

  • Elles signalaient discrètement toute gêne ou inconfort.
  • L’équipe de doublures restait toujours disponible en renfort.
  • Bella Ramsey, souvent volontaire, préférait exécuter elle-même les cascades.

L’action au cœur de cette nouvelle saison

Le résultat à l’écran reflète cette implication totale : courses-poursuites sous tension dans le métro de Seattle, affrontements brutaux entre survivants et infectés… Chaque épisode pousse plus loin les limites du genre post-apocalyptique. La diffusion continue tous les dimanches soir sur HBO et Max ; autant dire que cette saison s’annonce aussi haletante qu’exigeante pour ses interprètes comme pour ses spectateurs.

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