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Avant Reacher, Alan Ritchson tenait le rôle principal caché d’un grand film de fantasy

Avant Reacher, Alan Ritchson tenait le rôle principal caché d’un grand film de fantasy
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Avant d’incarner le célèbre héros de la série « Reacher », Alan Ritchson s’est illustré dans un grand film de fantasy, occupant un rôle central qui est souvent passé inaperçu auprès du grand public.

Tl;dr

  • Le corps de Beowulf était basé sur Alan Ritchson.
  • Zemeckis a innové avec la motion-capture dans « Beowulf ».
  • Ritchson n’a pas été crédité pour ce rôle clé.

Des choix technologiques audacieux pour « Beowulf »

Au milieu des années 2000, Robert Zemeckis s’est imposé comme l’un des réalisateurs les plus aventureux en matière d’expérimentation cinématographique. Déjà à l’œuvre sur « The Polar Express » en 2004, il poursuivait sa quête du réalisme numérique avec « Beowulf », sorti en 2007. Cette adaptation du célèbre poème anglo-saxon a marqué une étape majeure grâce à l’utilisation poussée de la motion-capture CGI. Le réalisateur semblait convaincu que cette technologie allait redéfinir l’avenir du cinéma. Par la suite, il a continué à explorer ces voies, notamment dans A Christmas Carol et plus tard avec Welcome to Marwen.

Derrière le héros numérique : un modèle bien réel

Ce qui retient aujourd’hui l’attention, c’est que le physique impressionnant de Beowulf, tel qu’il apparaît à l’écran, repose en réalité sur un acteur dont la notoriété n’était alors qu’embryonnaire : Alan Ritchson. Connu désormais pour son rôle principal dans la série « Reacher », Ritchson avait accepté ce travail alors qu’il débutait tout juste à Hollywood. Contrairement aux autres comédiens présents au casting – parmi lesquels on retrouvait Crispin Glover, Angelina Jolie, ou encore Anthony Hopkins –, il n’intervenait que comme référence corporelle et non comme voix ou véritable performeur mo-cap.

L’envers du décor : une expérience insolite pour Ritchson

Interrogé récemment lors d’une vidéo pour Wired, Ritchson est revenu avec humour sur ce passage discret mais marquant de sa carrière : « Ce que vous voyiez à l’écran, c’était moi. Je n’ai pas eu droit à la voix, mais ils m’ont engagé parce que Ray Winstone ne ressemblait pas du tout au personnage… C’était parfait pour moi à l’époque ! ». Et il poursuit en évoquant la méthode singulière employée lors du tournage : « C’est fou comme processus : on te photographie dans tous les états possibles, habillé ou nu… Incroyable. »

Pour clarifier les apports de chacun :

  • Ray Winstone prêtait uniquement sa voix au héros.
  • Crispin Glover, quant à lui, incarnait Grendel en vieil anglais.
  • Alan Ritchson, invisible au générique, était le modèle physique central.

D’un rôle anonyme à la lumière des projecteurs

Si la performance musclée de Beowulf doit beaucoup à Ritchson, son nom n’apparaît pourtant pas au générique. Il s’agissait alors pour lui d’un premier tremplin vers une reconnaissance plus large – quelques années après une apparition remarquée dans « American Idol ». Avec le recul et une pointe d’ironie assumée, il se réjouit simplement d’avoir prêté son torse (et bien plus) à ce projet ambitieux ; preuve s’il en fallait qu’à Hollywood, les débuts peuvent se faire dans l’ombre… même sous les projecteurs numériques.

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