Alien : un nouvel « hybride » s’impose comme héros sur Terre — que faut-il en comprendre ?

Le prochain volet de la saga Alien introduit un héros d’un genre inédit : un « hybride ». Ce personnage mystérieux, dont la nature intrigue déjà les fans, promet de bouleverser les codes établis par la franchise emblématique.

Une nouvelle ère pour la saga Alien

C’est en août prochain que la série Alien: Earth débarquera sur FX et Hulu, promettant un tournant radical pour l’univers imaginé par Ridley Scott. Cette fois, exit le huis clos spatial : la menace xénomorphe s’invite directement sur une Terre futuriste contrôlée par les corporations. Une occasion de renouveler l’affrontement entre humains, machines… et monstres venus d’ailleurs.

Wendy, une héroïne hybride loin des archétypes

Si l’on pouvait craindre une pâle copie d’Ellen Ripley, c’est tout le contraire qui attend les fans. La comédienne Sydney Chandler, qui incarne Wendy, précise qu’il serait vain de comparer son personnage à la célèbre héroïne : « Je ne veux même pas essayer de comparer mon personnage à Ripley… Mais j’espère que le public aimera Wendy autant que moi ». Son interprétation s’ancre dans un corps d’adulte doté d’un cerveau d’enfant, un choix qui intrigue. Les créateurs expliquent avoir étudié la façon dont « les enfants vivent l’instant présent sans trop se remettre en question », conférant à Wendy une innocence et une spontanéité rares dans la franchise.

Cinq géants industriels pour un nouveau monde

Le contexte n’a plus rien de démocratique : selon le showrunner Noah Hawley, ce futur chaud et humide est dominé par cinq méga-entreprises rivales telles que Prodigy Corporation ou encore Weyland-Yutani. « C’est une bataille mondiale pour la suprématie technologique. Au bout du compte, il ne peut en rester qu’une », confie-t-il. Dans cette lutte de pouvoir impitoyable, les hybrides comme Wendy ne sont rien d’autre que des propriétés intellectuelles exclusives, sortes de nouveaux modèles déclinés à chaque génération comme on change de smartphone.

Pour mieux comprendre cet univers industriel implacable, voici quelques éléments essentiels :

• Xénomorphes : toujours aussi dangereux mais relégués face aux travers humains.
• Hybrides robotiques : des êtres mi-humains mi-machines sous contrôle des firmes.
• Lutte pour le pouvoir : tout est question de domination technologique et économique.

L’humain pire que le monstre ?

Impossible de parler d’Alien: Earth sans évoquer cette réflexion chère à la saga : où se situe réellement le mal ? Citant l’emblématique réplique de Ripley (« Je ne sais pas quelle espèce est pire… Vous ne les voyez pas se trahir pour un fichu pourcentage »), Hawley invite les spectateurs à s’interroger : dans ce monde, qui sont vraiment les monstres ? L’hésitation demeure.

Rendez-vous dès le 12 août pour découvrir cette nouvelle déclinaison terriblement actuelle du mythe Alien.