logo 24matins

Al Pacino n’a regardé Le Parrain qu’un demi-siècle après sa sortie

Al Pacino n’a regardé Le Parrain qu’un demi-siècle après sa sortie
Publié le

Al Pacino a-t-il vraiment attendu 50 ans pour voir Le Parrain, le film qui a marqué sa carrière?

Tl;dr

  • Al Pacino évite de regarder The Godfather pendant cinquante ans.
  • L’acteur a finalement vu le film lors de son cinquantième anniversaire.
  • Pacino partage ses sentiments dans ses mémoires Sonny Boy.

Le demi-siècle d’évitement de Pacino

Interprète de l’emblématique Michael Corleone dans The Godfather, Al Pacino a récemment révélé avoir évité de regarder ce chef-d’œuvre cinématographique pendant près de cinquante ans. Le film, réalisé par Francis Ford Coppola et sorti en 1972, est considéré comme l’un des meilleurs longs métrages de tous les temps et a valu à Pacino une nomination aux Academy Awards.

Pacino face à lui-même

Dans ses mémoires intitulées Sonny Boy, Pacino revient sur cette longue période d’évitement. Il explique y avoir assisté à la première du film, mais être sorti de la salle avant même le début de la projection.

Il confie : « Je ne pouvais jamais me regarder à l’écran pendant que d’autres me regardaient. C’était un peu déconcertant et cela me rendait timide, presque gêné. En tant que jeune acteur, je suppose que j’avais besoin d’attention et que je ne la voulais pas en même temps« .

Un regard changé

Finalement, pour le cinquantième anniversaire du film, Pacino a décidé de briser ce tabou et de regarder The Godfather dans son intégralité. Une expérience qu’il qualifie d’épanouissante.

« Il n’y a pas une scène dans le film où il n’y a pas deux ou trois choses qui se passent. Il n’y a pas un moment ennuyeux, il raconte constamment une histoire. Il y avait tellement de choses qui m’ont frappé« , écrit-il.

On en pense quoi ?

Cette révélation d’Al Pacino met en lumière l’évolution de l’acteur face à son propre travail. Il est fascinant de voir comment, malgré son immense talent et sa reconnaissance mondiale, Pacino a dû surmonter sa propre timidité et son insécurité pour finalement apprécier pleinement son rôle dans ce chef-d’œuvre du cinéma.

C’est un rappel que même les plus grands artistes sont humains, avec leurs peurs et leurs doutes, et que cela peut prendre du temps pour accepter et apprécier pleinement son propre travail.

Publicité

À lire aussi sur 24matins:

Accessibilité : partiellement conforme