Le développeur de ChatGPT a récemment conclu une nouvelle collaboration avec l'entreprise médiatique.
Le secteur de l’information arrive à un tournant majeur dans son histoire avec une alliance entre la technologie de l’intelligence artificielle et le journalisme. Le Financial Times, géant de l’information financière, a annoncé lundi dernier un partenariat avec OpenAI.
Ce partenariat, qui s’inscrit dans une initiative plus large d’“ouverture à l’intelligence artificielle”, a un objectif précis : utiliser les articles du Financial Times pour entraîner les modèles d’intelligence artificielle du fabricant de ChatGPT. En retour, tout contenu provenant du Financial Times utilisé dans les réponses de ChatGPT sera attribué et lié à la publication.
La reconnaissance du rôle fondamental joué par les éditeurs dans la formation de l’IA a conduit à des changements importants dans les modèles économiques des entreprises technologiques. John Ridding, PDG du Financial Times, défend fermement que les “plateformes d’IA paient les éditeurs pour l’utilisation de leur matériel”. Toutefois, on ignore encore les termes financiers précis de cet accord. De son côté, OpenAI a conclu des accords financiers avec divers éditeurs internationaux tels que Axel Springer, Associated Press, Le Monde et Prisa Media.
Enfin, ce partenariat marque une évolution significative pour le Financial Times. Jusqu’à présent, accéder à ses articles coûtait un minimum de 39 $ par mois. Cependant, l’union avec OpenAI pourrait être interprétée comme la fin de son propre mur payant, cette technologie permettant de générer à partir du contenu des informations accessibles pour le grand public.