Selon une recherche, les survivants du cancer du sein risquent davantage de développer d'autres types de cancer comparés à ceux qui n'ont jamais connu cette maladie.
Selon une étude récente, les survivantes du cancer du sein encourent un risque plus élevé de développer d’autres formes de cancer, par rapport à la population générale. Les chercheurs de l’université de Cambridge ont en particulier mis en exergue le risque pour ces patientes d’avoir des tumeurs à l’utérus, au sang et aux ovaires.
L’étude a également identifié certains facteurs qui pourraient contribuer à ce risque accru. Parmi eux, les “mutations héréditaires BRCA1 et BRCA2” figurent en bonne place, de même que certaines habitudes de vie potentiellement néfastes, comme le tabagisme, la consommation excessive d’alcool et l’obésité.
Au Royaume-Uni et en France, plus de 115 000 femmes sont diagnostiquées chaque année avec un cancer du sein. Pourtant, avec les avancées thérapeutiques récentes, près de 90% des patients survivent cinq ans après le diagnostic.
Ces recherches soulignent ainsi l’importance d’un suivi médical régulier pour les survivantes du cancer du sein, afin de détecter précocement d’éventuelles autres tumeurs. Le Dr Simon Vincent, de l’organisation caritative Breast Cancer Now, insiste sur la nécessité de “recherches supplémentaires pour déterminer les meilleures pratiques de suivi pour ces patients”.
En illustrant ces défis, le cas récent et “extrêmement rare” de Jess Parsons, développer une nouvelle forme de cancer du sein peu après avoir été déclarée exempte de la maladie, met en évidence les défis auxquels sont confrontées les survivantes du cancer du sein. Ce cas renforce l’importance d’une vigilance accrue et d’un suivi médical régulier pour ces patients.
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