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Michel-Edouard Leclerc : “Les industriels de l’agro-alimentaire se sont enrichis pendant la période d’inflation”

Michel-Edouard Leclerc : “Les industriels de l’agro-alimentaire se sont enrichis pendant la période d’inflation”
Publié le 29 avr. 2024 à 19:30, mis à jour le 29 avr. 2024 à 17:32

Invité sur l'antenne de BFMTV/RMC ce lundi 29 avril, Michel-Edouard Leclerc s'en prend une nouvelle fois aux industriels.

Les grandes entreprises de l’agroalimentaire ont sorti des marges allant jusqu’à 15 ou 20%

Comme a son habitude, Michel-Edouard Leclerc n’a pas fait dans la langue de bois ce lundi chez nos confrères de BFMTV/RMC. Selon lui, les grandes entreprises de l’agroalimentaire ont sorti des marges allant jusqu’à 15 ou 20% pendant la pandémie, le tout, pendant que les consommateurs devaient payer des hausses des pâtes ou des hausses d’articles de 30 à 40%…

Si les industriels nous avaient dit la vérité, il n’y aurait pas eu cette inflation en France

Michel-Edouard Leclerc : “Si les industriels nous avaient dit la vérité, il n’y aurait pas eu cette inflation“, assure le bouillant patron. Pour le président du comité stratégique de Leclerc, les industriels se sont bien enrichis pendant la période d’inflation.

Les produits pour chiens et chats, les petfoods, c’est incroyable les marges qu’ils ont sorties dessus !

Rappelons que les augmentations sur les produits alimentaires ont été de plus de 20% en seulement 2 ans. Michel-Edouard Leclerc donne l’exemple des aliments pour les animaux : “Les produits pour chiens et chats, les petfoods, c’est incroyable les marges qu’ils ont sorties dessus. L’huile d’olive prend par exemple 20% en moyenne“, a lâché M.E Leclerc.

On ne reviendra jamais aux prix de 2019

Le chariot des Français n’est pas forcément moins cher ces derniers temps même si les prix se stabilisent autour de 2 %. Cependant, il y a un net ralentissement des prix de l’alimentaire mais on ne reviendra jamais aux prix de 2019. “L’inflation alimentaire n’est pas en baisse, mais en ralentissement. Nous arriverons à un niveau de l’ordre de 2 % à l’été 2024“, a précisé le président de l’Association Nationale des Industries Alimentaires.

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