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Un temps lunaire de référence en projet à la Nasa

Un temps lunaire de référence en projet à la Nasa
Publié le 04 avr. 2024 à 16:00, mis à jour le 04 avr. 2024 à 14:02

Ce système servirait de repère chronologique essentiel pour les engins spatiaux et satellites lunaires, dont les missions nécessitent une précision extrême. Mais comment pourrait-on garantir son exactitude ?

Tl;dr

  • La Maison Blanche demande à la Nasa d’établir un “temps lunaire”.
  • La Nasa a jusqu’en 2026 pour organiser ce projet.
  • Le “temps lunaire” servirait de référence aux engins spatiaux.
  • Le standard temporel lunaire nécessitera des accords internationaux.

Le “temps lunaire” : un défi de taille pour la Nasa

L’Office de la politique scientifique et technologique (OSTP) des États-Unis, relié à la Maison Blanche, a récemment lancé un défi à l’agence spatiale américaine Nasa : établir un “temps lunaire”. Un concept qui se révèle bien différent de ce que nous pourrions imaginer.

Un temps différent sur la Lune

Contrairement à nos fuseaux horaires terrestres, il semblerait que le temps sur la Lune s’écoule plus rapidement, à cause d’une gravité moindre. Kevin Coggins, haut responsable des communications et de la navigation à la Nasa, a illustré cette idée avec une “horloge atomique sur la Lune aura un tic-tac différent de celui d’une horloge sur Terre”. Ainsi, chaque corps céleste, que ce soit la Lune ou Mars, possède son propre rythme.

L’utilité du temps lunaire

Mais pourquoi chercher à établir un système de référence temporelle centré sur la Lune ? La réponse se trouve dans les futures missions spatiales et les satellites lunaires qui demandent une précision extrapole. En effet :

  • Des divergences temporelles pourraient entraîner des erreurs de localisation et de cartographie.
  • Un temps lunaire unifié garantirait une meilleure transmission des données entre la Terre, les bases lunaires et les satellites.

Le programme Artemis, qui prévoit l’envoi d’astronautes sur la Lune à partir de 2026, donnera plus que jamais une importance cruciale à ce projet.

Les défis à venir

Néanmoins, la mise en place du “temps lunaire coordonné” ne se fera pas sans embûche. Les “modalités de mise en œuvre” tels que rapportés par l’OSTP, nécessitent des accords internationaux. Non seulement entre les agences américaines et internationales, mais aussi avec les 36 nations qui ont signé le pacte des “accords Artemis”.

Reste à voir si la Nasa parviendra à relever ce défi et à s’accorder avec le reste du monde sur une référence temporelle centrée sur la Lune d’ici à 2026.

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