Lors d'une conférence de presse partagée, le président Joe Biden et le Premier ministre japonais Fumio Kishida ont annoncé la première mission Artémis visant à renvoyer des astronautes sur la lune, prévue pour 2026. Quels sont les enjeux de cette mission lunaire ?
Lors d’une récente conférence de presse, le président des États-Unis, Joe Biden, a déclaré que la prochaine mission du programme américain Artémis inclurait non seulement des astronautes américains mais aussi des astronautes japonais. Faisant écho à l’événement historique de Neil Armstrong, un de ces astronautes japonais sera le premier non-Américain à marcher sur la Lune.
D’autre part, lors de la même conférence de presse, le Premier ministre japonais Fumio Kishida, en visite officielle aux États-Unis, a annoncé la signature d’un accord historique. “Le Japon fournira aux États-Unis un rover lunaire”, a-t-il déclaré, soulignant ainsi le succès notable de cette collaboration bilatérale dans le domaine spatial.
Le programme Artémis ne promeut pas uniquement une collaboration internationale, mais cherche également à modifier la couleur de peau et le genre des astronautes qui se rendront sur la Lune.
Il ambitionne d’envoyer non seulement la première femme à marcher sur la lune, mais aussi la première personne de couleur.
Le programme Artémis a déjà effectué avec succès ses premières missions, avec Artémis 1 en 2022, qui a fait voler un vaisseau à vide autour de la Lune, et prévoit Artémis 2 pour 2025. Cependant, la mission planifiée pour 2026, Artémis 3, revêt une importance particulière, celle-ci étant la première mission à renvoyer des astronautes sur la Lune depuis 1972.
Finalisé ces annonces, le Premier Ministre japonais a conclu en déclarant que cette collaboration est un gage de “d’approfondir leur coopération concernant l’entraînement des astronautes”, accentuant ainsi le nouvel objectif des deux nations à travers le programme Artémis.