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Nadal, sa touchante confession avant Roland-Garros

Nadal, sa touchante confession avant Roland-Garros
Publié le 10 mai 2024 à 00:27, mis à jour le 09 mai 2024 à 23:07
Victorieux de son premier tour à Rome ce jeudi, Rafael Nadal ose se projeter vers Roland-Garros. Tout en confiant ses appréhensions.
Ce fut laborieux, mais Rafael Nadal est bien venu à bout du Belge Zizou Bergs ce jeudi au premier tour du tournoi de Rome (4-6, 6-3, 6-4). A l’issue de la partie, le Majorquin s’est présenté à la presse pour faire le bilan de ses trois dernières semaines sur le circuit. Avec du positif, bien sûr, mais aussi l’aveu de ses peurs profondes. Comme un verrou à faire sauter d’ici les Internationaux de France.

« La plus grande amélioration est que je continue à jouer. C'est la chose la plus importante, souffle l’Espagnol de 37 ans, ainsi relayé par L’Equipe. A côté de cela, je sers bien mieux qu'à Barcelone. J'ai aussi le sentiment d'être plus rapide. Parfois, je joue trop loin de la ligne de fond. C'est quelque chose que je dois améliorer. Je dois organiser un peu mieux ma position sur le terrain que ce que j'ai fait aujourd'hui… »

« C’est le moment de pousser »


Ce constat fait, Rafael Nadal sait qu’il va devoir pousser la machine plus encore, dans ses ultimes retranchements si possible alors que Roland-Garros approche à grands pas (du 26 mai au 9 juin). « Si quelque chose arrive, quelque chose arrive. J'ai Roland-Garros dans seulement deux semaines et demie, alors... Arrive un moment où je dois me prouver que je suis capable de pousser mon corps jusqu'à la limite nécessaire pour me sentir prêt pour ce qui arrive. […] J'ai besoin de perdre cette peur. Des matches comme aujourd'hui m’aident. A certains moments, je me déplaçais plus vite, à d'autres moments non. Je dois m'habituer à ça, prendre ce risque. Si quelque chose de mauvais arrive, nous l'accepterons. Mais c'est le moment de pousser. Je me sens plus prêt à essayer qu'avant. »

« Je dois essayer de jouer à 100%, martèle-t-il. Je dois évacuer un peu de peur que j'ai sur certains coups. A Brisbane (au mois de janvier, ndlr), j'ai eu une déchirure à l'endroit où j'ai été opéré l'année dernière. Avec cette intervention chirurgicale, on a dû retirer une partie importante de mon tendon du psoas et je dois aujourd'hui faire travailler beaucoup de muscles autour bien plus qu'avant. Il faut adapter ces muscles à cette nouvelle configuration, trouver le bon moment pour cela, mais je n'ai pas vraiment ce temps. C'est le problème. »
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