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Romain Ntamack pouvait difficilement imaginer mieux pour son grand retour, sept mois après sa grave blessure au genou lors du match de préparation à la Coupe du monde face à l’Ecosse. Titularisé, le week-end dernier, pour le choc face au Racing en huitièmes de finale de la Champions Cup, l’ouvreur toulousain a confirmé les promesses entrevues le week-end précédent contre Pau. « Je n’ai pas l’impression que nous ne nous soyons pas vus depuis des mois, ce qui est plutôt bon signe », a apprécié son compère Antoine Dupont.
Et si l’ouvreur tricolore pourrait être préservé ce week-end pour le choc face à Exeter, en quarts de finale, et ce d’autant plus avec le retour attendu de Thomas Ramos, le Stade Toulousain compte bien s’appuyer sur son n°10 pour connaître une fin de saison en apothéose. « Il a été arrêté quasiment huit mois, évidemment, il faut qu'il retrouve du rythme, il sera forcément de mieux en mieux au fur et à mesure de ses sorties », a prévenu Ugo Mola.
Un an après avoir offert le titre de champion de France aux Rouge et Noir grâce à son incroyable chevauchée dans les derniers instants de la rencontre, Romain Ntamack pourrait une nouvelle fois endosser le costume du héros et asseoir son statut. De quoi peut-être lui permettre de demander une revalorisation salariale.
Sous contrat avec le Stade Toulousain jusqu’en 2028 suite à sa prolongation signée au printemps 2022, Romain Ntamack ne percevrait en effet ‘que’ 36 000 euros par mois selon France Bleu, soit un peu plus de 400 000 euros par an. Un salaire somme toute confortable mais qui n’est pas forcément en rapport avec son statut.
Au-delà du cas Antoine Dupont, qui est le joueur le mieux payé de l’effectif toulousain avec 600 000 euros par an mais souffre de la comparaison avec certaines stars du Top 14, plusieurs joueurs toulousains sont mieux lotis parmi lesquels Thomas Ramos qui percevrait quelque 500 000 euros par an, selon le Quotidien du Sport. Et la comparaison est d’autant plus édifiante avec d’autres joueurs du XV de France. Gaël Fickou percevrait ainsi autour de 800 000 euros au Racing, Damien Penaud, à l’UBB, et Grégory Aldritt, à La Rochelle, toucheraient environ 600 000 euros et Gabin Villère et Charles Ollivon, à Toulon, seraient autour de 500 000 euros.
