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Le Stade Français s'en sort

Le Stade Français s'en sort
Publié le 23 mars 2024 à 20:18, mis à jour le 24 mars 2024 à 00:22

Stade Français Paris 22-13 Lyon

Les Parisiens s’accrochent à leur place de leader. Mais ils ne sont pas certains d’y terminer le week-end. En effet, avant le déplacement de Toulouse à Bordeaux-Bègles ce dimanche, les joueurs de Laurent Labit et Karim Ghezal se sont contentés d’une victoire sans bonus lors de la réception de Lyon. Bien trop maladroits en première période, les joueurs du club de la Capitale n’ont pas été en mesure de mettre en difficulté les Rhodaniens. Ces derniers n’ont pas hésité à prendre les points peu avant la demi-heure de jeu, Léo Berdeu passant une pénalité consécutive à un plaquage haut sur Semi Radradra. Le buteur du LOU a récidivé six minutes plus tard pour donner six longueurs d’avance aux siens à la pause. En effet, Zack Henry a manqué la cible juste avant le retour aux vestiaires. A peine dix minutes après la reprise, le banc parisien a changé sa première ligne avant de voir Paul Gabrillagues écoper d’un carton jaune pour un plaquage irrégulier sur Romain Taofifenua. Une infériorité numérique qui n’a pas inhibé les Parisiens. Lester Etien a lancé les siens à la 55eme minute en concluant en coin une action initié par Brad Weber et Jeremy Ward. Peu après l’heure de jeu, Giovanni Habel-Küffner a donné plus d’air au Stade Français Paris en concluant victorieusement une belle remontée de balle. Mais, dans la foulée, Baptiste Couilloud a profité d’une erreur d’appréciation de Kylan Hamdaoui pour relancer le LOU à l’orée du dernier quart d’heure. Zack Henry a profité d’une faute de la mêlée lyonnaise pour redonner l’avantage au club de la Capitale sur pénalité. C’est à sept minutes de la sirène que Lucas Peyresblanques a mis fin au suspense en concluant dans l’en-but un ballon porté. Les dernières minutes ont vu les Parisiens pousser pour arracher le bonus offensif en vain. Avec cette victoire (22-13), le club de la Capitale prend provisoirement quatre points d’avance sur Toulouse. Lyon, battu pour la deuxième fois en trois matchs, flirte désormais avec la zone rouge.

Clermont 31-28 Pau

L’ASM se remet dans le sens de la marche. Après trois défaites de rang puis un match nul contre Oyonnax, les protégés de Christophe Urios ont renoué avec la victoire lors de la réception de Pau. Les Béarnais ont donné le ton d’une rencontre spectaculaire dès la 7eme minute avcec Emilien Gailleton qui a su trouver un espace côté fermé pour aplatir le premier essai. Clermont a répliqué sept minutes plus tard grâce à Fritz Lee, qui a conclu une longue séquence de pilonnage de la défense de la Section. Ancien de l’ASM, Samuel Ezeala s’est signalé peu avant la demi-heure de jeu en redonnant l’avantage à Pau sur une action démarrée par une interception de Joe Simmonds. Mais ce sont les Jaunards qui ont terminé en trombe le premier acte. Peceli Yato a forcé le passage au terme d’une séquence de jeu au près. Trois minutes après la sirène, Joris Jurand a permis à l’ASM de virer en tête à la pause après avoir réceptionné une passe au pied parfaitement ajustée par Benjamin Urdapilleta. Un avantage porté à dix points par le buteur argentin cinq minutes après la reprise. L’ouverture des deux bancs a fait baisser le rythme du match mais Théo Attisogbe a réveillé tout le monde à l’approche de l’heure de jeu. L’ailier a conclu une action brouillonne dans l’en-but clermontois pour ramener les siens à trois points. Les Clermontois ne se sont pas laissé douter, Baptiste Jauneau répondant dans la foulée pour redonner de l’air aux siens pour le dernier quart de la rencontre. La Section a terminé à quatorze, Siate Tokolahi recevant un carton jaune pour des plaquages sans ballon consécutifs. Toutefois, Lucas Dessaigne a également quitté la pelouse de manière anticipée après avoir commis un en-avant volontaire. Les Palois ont eu le dernier mot avec Youri Delhommel qui a aplati après une belle combinaison en touche. Clermont l’emporte devant son public (31-28) et peut continuer de regarder vers le haut.

Castres 21-23 Racing 92

Le Racing 92 a réalisé un petit miracle à Castres. Une rencontre qui a tout d’abord vu Louis Le Brun et Nolann Le Garrec se répondre sur pénalité avant que l’indiscipline commence à apposer sa marque. Pour un plaquage haut sur Christian Wade, Tyler Ardron a écopé d’un carton jaune qui était loin d’être le dernier. Ces dix minutes de supériorité numérique n’ont pas permis aux Ciel-et-Blanc de se détache, le buteur du CO répondant au demi de mêlée titulaire le week-end dernier avec les Bleus contre l’Angleterre. Toutefois, la fin du premier acte a été dominée par le Racing 92 avec deux essais en trois minutes. C’est tout d’abord Christian Wade qui a conclu un jeu au large en sortie de touche sous les poteaux. Wame Naituvi a ensuite corsé l’addition après une interception de Max Spring sur une passe de Pierre Popelin consécutive à un jeu au pied du Fidjien. Avec quatorze points d’avance à la pause, les Franciliens ont pensé pouvoir voir venir. Ils avaient tort. Après une pénalité de Pierre Popelin à la 54eme minute, les deux équipes ont été réduites à quatorze, Camille Chat et Levan Chilachava étant sanctionnés d’un carton jaune après une échauffourée. A l’entame du dernier quart d’heure, Thomas Laclayat a payé la multiplication de fautes par son équipe malgré l’avertissement de l’arbitre. Dans la foulée, Hassane Kolingar a également quitté la pelouse pour dix minutes après avoir prolongé l’indiscipline des siens. Une faute qui a également valu un essai de pénalité pour Castres, revenu à quatre points. Le CO a viré en tête à huit minutes de la sirène grâce à Jérémy Fernandez, qui a conclu dans l’en-but une action lancée sur un ballon porté. Le Racing 92 a terminé la rencontre à douze après le carton jaune pour Wame Naituvi pour un plaquage haut. Toutefois, une pénalité de Nolann Le Garrec à la 77eme minute puis un effort de la défense francilienne permet aux Ciel-et-Blanc de l’emporter dans le Tarn (21-23). Une deuxième victoire de rang qui installe provisoirement le Racing 92 sur le podium quand Castres, battu pour la troisième fois de rang, vit une crise de résultats.

Oyonnax 14-15 Perpignan

L’horizon s’assombrit pour Oyonnax. Lanterne rouge du classement, le club du Haut-Bugey avait une chance de se relancer dans la course au maintien lors de la réception de Perpignan. Toutefois, le résultat n’a pas été à la hauteur des attentes. Un « match de la peur » que les Oyonnaxiens ont bien démarré avec Teddy Durand qui a aplati le premier essai peu avant le quart d’heure de jeu après s’être extrait d’un ballon porté qui a fait reculer la défense catalane. L’USAP a immédiatement répliqué avec Tavite Veredamu. L’ancien international de rugby à 7 a su être décalé dans le bon tempo après une mêlée pour aller à dame sans opposition. Un essai non-transformé par Jake McIntyre. L’USO n’a pas gambergé très longtemps. En effet, Loïc Godener n’a eu besoin que de trois minutes pour aller à l’essai, là-encore sur un ballon porté rondement mené. Tommaso Allan a passé une pénalité à un quart d’heure de la pause pour ramener Perpignan à six longueurs. Un écart qui n’a pas bougé jusqu’à la pause, malgré dix minutes d’infériorité numérique pour Oyonnax, conséquence du carton jaune reçu par Christopher Vaotoa pour une faute en mêlée. L’USAP a pris les commandes au bout d’un peu moins d’un quart d’heure en deuxième période. Ali Crossdale a profité d’un décalage de Mathieu Acebes pour prendre de vitesse la défense d’Oyonnax et aller à l’essai. Un avantage d’un point qui a tenu bon jusqu’à la sirène, Jake McIntyre manquant une pénalité à la 72eme minute avant d’échouer à nouveau en toute fin de match. Avec cette courte victoire (14-15), Perpignan remonte au 10eme rang et renvoie Montpellier à la 13eme et avant-dernière place. Avec onze points de retard sur les Héraultais et sept matchs encore à jouer, Oyonnax est en fâcheuse posture en ce qui concerne un éventuel maintien en Top 14.
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