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Dupont, le douloureux aveu de Galthié

Dupont, le douloureux aveu de Galthié
Publié le 21 mars 2024 à 21:07, mis à jour le 22 mars 2024 à 00:21
Un Tournoi mi-figue mi-raisin. Tel est le sentiment laissé par les Bleus lors du Six Nations qui le week-end dernier a livré son verdict. Une sévère déconvenue face à l’Irlande, une victoire heureuse contre l’Ecosse, un nul heureux lui aussi face à l’Italie puis un net rebond observé au pays de Galles avant le bouquet final et libérateur contre l’Angleterre – voilà pour la vue d’ensemble des montagnes russes traversées par le XV de France ces deux derniers mois.Avant le déplacement au pays de Galles, véritable tournant pour les hommes de Galthié qui alors pouvaient hériter de la dernière place du Tournoi, le sélectionneur tricolore avoue avoir secoué quelque peu ses troupes. « Je leur dis qu’il n'y a pas assez d'énergie. Que je ne suis pas satisfait des entraînements, que ça ressemble à tout ce qu'on fait en match. Et que j'ai besoin d'énergie. Je ne dis pas que les joueurs n'en veulent plus, mais j'ai besoin d'énergie, tonne ce dernier dans les pages de L’Equipe. Je leur ai dit: "Venez chercher le maillot, parce qu'il y en a qui sont en train de le porter moins bien." »

Jalibert a souffert

Les mots du patron alors ont fait mouche, manifestement. Et le sang neuf injecté dans le collectif a fait son office. « Je ne crois pas au fait de jeter un joueur comme ça dans l'équipe, et qu'il change tout, nuance Fabien Galthié. Nolann (Le Garrec), il faut qu'il ait baigné dans le truc pour qu'il soit accepté. Ça faisait deux ans et demi qu'il était avec nous. Il était prêt, et les joueurs étaient prêts à jouer avec lui. Nicolas Depoortere travaillait déjà avec nous mais il n'avait pas la même préparation que Nolann. On a vu qu'il n'était pas assez préparé, ç'a été dur pour lui. Mais il nous a apporté sa fraîcheur… »Ça aura été plus dur pour un Matthieu Jalibert dont on attendait peut-être trop. « On ne peut pas comparer le niveau de club et le niveau international, souffle le chef d’orchestre des Bleus. Ce n'est pas le même niveau. Et il ne jouait pas dans le même contexte. Matthieu n'était pas accompagné de la même façon. Avec Bordeaux, la dynamique était favorable. Nous, on était dans une dynamique "à l'équilibre", voire défavorable. Ce qui fait que tu ne joues pas pareil. Matthieu, comme les joueurs qui ont été "moins en réussite", avec des guillemets, ils ont pâti de ce contexte. » Sans jamais faire de généralités, Fabien Galthié dresse tout de même un implacable et douloureux constat: « On ne peut pas remplacer Antoine. On savait qu'il ne serait pas là. » Et de conclure avec optimisme toutefois: « Mais cette compétition a permis à des joueurs de grandir… »
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