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Alaphilippe-Rousse, une séparation difficile à vivre

Alaphilippe-Rousse, une séparation difficile à vivre
Publié le 02 mai 2024 à 07:20, mis à jour le 02 mai 2024 à 05:47
Alors qu’il s’apprête à disputer pour la première fois le Tour d’Italie, Julian Alaphilippe doit se préparer à vivre loin de sa famille durant trois semaines.

Julian Alaphilippe n’a eu de cesse de le répéter  cet hiver: sa participation au Tour d’Italie pour la première fois de sa carrière lui est très vite apparu comme une évidence « Ça faisait déjà trois ans que je disais à l'équipe que j'aimerais faire le Giro. C'est une très belle course et il y a plusieurs étapes qui me conviennent », a-t-il ainsi confié à Geraint Thomas, reconnaissant sans peine que la présence attendue de Remco Evenepoel sur le Tour avait également pesé.


« On sait que Remco va aller sur le Tour de France pour le classement général et que l'équipe sera articulée autour de lui, donc j'aurai plus de libertés sur le Tour d'Italie. Je suis impatient de découvrir cette course », a-t-il en effet ajouté. Cette première participation au Giro n’en a pas moins quelques inconvénients, au premier rang desquels rester éloigné de sa compagne Marion Rousse et de leur jeune garçon, Nino, durant trois semaines.



 « Quitter Marion et Nino n’est jamais simple »


En première ligne dès qu’il s’agit du Tour, que ce soit pour son rôle de commentatrice aux côtés d’Alexandre Pasteur ou de Laurent Jalabert sur France Télévisions ou celui de directrice du Tour féminin, Marion Rousse n’a en revanche pas voix au chapitre sur le Tour d’Italie, chasse-gardée d’Eurosport. Et il est peu probable au vu du planning chargé de la Nordiste ces prochaines semaines qu’elle puisse être très présente sur le Giro.


De son propre aveu, cette séparation avec sa famille est de plus en plus difficile à vivre pour le natif de Saint-Amand-Montrond. « Quitter Marion et Nino n’est jamais simple. Et partir pour plusieurs semaines, en stage ou en course est vraiment une contrainte du métier pénible pour un père de famille », avait-il expliqué à GCN la saison dernière. La naissance de Nino au printemps 2021 avait d’ailleurs changé son regard sur le métier.


« La naissance de Nino a été la chose qui m’a rendu le plus heureux dans ma vie et a été le plus gros changement de ma vie, s’était-il réjoui, ajoutant : « ça m’a beaucoup apaisé sur plein de choses même si j’ai toujours le même tempérament. Je ne prends plus les mêmes risques qu’avant car je n’ai pas envie de revenir avec des blessures partout. Et même quand tu rentres déçu d’une course, c’est comme ça. Il t’attend et il s’en fout que tu aies fait deuxième ou que tu sois malade. Il faut être là et ça fait beaucoup de bien. C’est la vie.»  

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