logo Sports.fr

sport · cyclisme

Alaphilippe, c’est déjà fini ?

Alaphilippe, c’est déjà fini ?
Publié le 06 mai 2024 à 12:39, mis à jour le 06 mai 2024 à 11:07
Alors qu’il espérait briller lors des premières étapes de ce Tour d’Italie, Julian Alaphilippe a pu une nouvelle fois toucher ses limites, incapable de rivaliser avec les meilleurs.

Il a flotté comme un air de déjà-vu pour Julian Alaphilippe lors du premier week-end du Tour d’Italie. Le Français dispute pourtant son premier Giro mais ce début de course n’est pas sans rappeler ces premiers jours sur le dernier Tour de France. Ambitieux au départ, notamment en raison d’un parcours supposé taillé pour ses qualités, le natif de Saint-Amand-Montrond doit finalement rapidement déchanter.


« Davide Bramati m'a déjà dit que le départ, sur le papier, était bien », avait-il expliqué à L’Equipe au sujet de ces deux premières étapes, dévoilant même ses rêves de maillot rose: « Le maillot rose fait rêver. Ce serait fabuleux de l'avoir. » Mais le rêve du coureur de la Quick-Step s’est déjà envolé.



Des offensives vouées à l'échec ?


Samedi, lors de la première étape, Julian Alaphilippe n’a certes pas démérité, terminant finalement 17e, à seulement dix secondes du vainqueur Jhonatan Narvaez et de Tadej Pogacar. « Je pense qu'on (l'équipe) a fait ce qu'on avait à faire. J'étais là où il fallait (être), avec la bonne position mais les jambes ont parlé et il m'en a manqué un peu, pouvait-il confier à l’arrivée. J'ai donné le maximum, j'avais la bonne position au début de la bosse donc je n'ai pas de regret. L'objectif était de basculer et de jouer la gagne, c'est ce que j'ai essayé de faire. »


Mais dimanche, Julian Alaphilippe n’a jamais été en mesure de se mêler à la lutte pour les premières places, le double champion du monde tricolore terminant finalement à la 60e place à 7’24’’ de Tadej Pogacar, à qui il sera difficile d’enlever le maillot rose. Comme sur le Tour l’an dernier, le leader de la Quick-Step risque quant à lui de devoir se lancer dans des échappées au long cours. Reste à savoir si comme l’été dernier, ces offensives seront tout aussi vaines.

Publicité
Partager
  • partager sur Facebook logo
  • partager sur X logo
  • partager par email logo