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« Une catastrophe absolue », le coup de gueule de Matthieu Lartot

« Une catastrophe absolue », le coup de gueule de Matthieu Lartot
Publié le 04 mai 2024 à 08:40, mis à jour le 04 mai 2024 à 07:47
Matthieu Lartot a regretté le manque d’accessibilité du métro parisien aux handicapés, pointant du doigt le manque d’empressement des autorités à vouloir faire bouger les lignes.
Très discret sur son premier cancer du genou, alors qu’il était encore adolescent, et ses problèmes à la jambe qui en ont résulté et lui ont pourri la vie durant de nombreuses années, Matthieu Lartot a en revanche choisi de jouer la carte de la transparence lorsqu’il a appris sa récidive, médiatisant son combat contre la maladie et son amputation de la jambe.

Le commentateur vedette de France Télévisions a même été plus loin en écrivant un livre pour raconter son histoire, livrant ses réflexions sur sa nouvelle vie. « J’ai pris conscience lors de la médiatisation de ma récidive que beaucoup de gens vivaient cette maladie de manière isolée. Je voulais rendre hommage aux personnes qui ont jalonné mon parcours, tous les aidants, ma famille. C’est ma manière de donner un peu d’espoir », a-t-il expliqué auprès de Télé Poche.

Matthieu Lartot pointe du doigt le métro parisien


De son propre aveu, cette rechute et ce nouveau combat n’ont toutefois pas eu un impact sur sa conception de la vie. « Ce sentiment d’urgence, je l’ai toujours eu, a-t-il assuré. J’ai eu besoin de construire des choses rapidement, de trouver un projet professionnel. J’ai rencontré mon épouse à l’école de journalisme, on a eu des enfants très jeunes. » L’amputation de sa jambe l’a en revanche obligé à porter un nouveau regard sur la place des handicapés dans la société.

« Pour l’instant, c’est un peu négatif, a-t-il regretté au moment de livrer son état des lieux sur l’accessibilité aux handicapés en région parisienne. Je sais qu’au Stade  de Fance, des espaces dédiés aux personnes à mobilité réduite ont été ajoutées. Mais je constate que le métro parisien est une catastrophe absolue. On parle beaucoup d’inclusion, mais tout ça évolue de manière très lente.»
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