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Tcheuméo ne va rien lâcher

Tcheuméo ne va rien lâcher
Publié le 23 mars 2024 à 22:42, mis à jour le 24 mars 2024 à 00:22
Audrey Tcheuméo n’a plus le droit à l’erreur. Dans l’incapacité de les départager, le comité de sélection de la Fédération Française de judo a décidé de mettre à l’épreuve les deux candidates au billet olympique dans la catégorie des -78kg, la seule qui n’a pas encore trouvé preneur à quatre mois de l’échéance. Alors que Madeleine Malonga défendra ses chances lors du Grand Chelem d’Antalya, la native de Bondy a rendez-vous ce dimanche à Tbilissi.Néanmoins, cette dernière ne veut pas se laisser envahir par le poids d’une qualification pour Paris 2024. « Je la prends comme une compétition normale, a confié Audrey Tcheuméo dans un entretien accordé au quotidien L’Equipe. Prendre plaisir, kiffer, faire abstraction de tout, me concentrer sur moi. » Interrogée sur le choix du comité de sélection, la Francilienne accepte la règle du jeu. « Si le comité de sélection a pris cette décision c'est son droit, c'est qu'il estime qu'on n'est pas encore départagées, a-t-elle confié. Donc, j'accepte. C'est comme ça. Il y a des règles. Je vais aller jusqu'au bout, ne rien lâcher. »

Tcheuméo compte tout donner

Assurant ne pas vouloir suivre les performances de sa rivale en Turquie, Audrey Tcheuméo affirme vouloir « faire (son) maximum pour décrocher une médaille » à Tbilissi afin de conforter sa cinquième place au classement mondial, qui fera foi au moment de désigner la judokate qui représentera la France lors de Paris 2024. Pour cela, la native de Bondy a confié avoir « juste travaillé (sa) tête, (son) cerveau », notamment la nécessité de « gérer la pression » et son envie. Alors que la décision tombera le 2 avril prochain à l’issue d’une réunion du Comité Fédéral, Audrey Tcheuméo compte « laisser faire le temps ».« D'abord la Géorgie et après on verra comment ça se passera », a-t-elle ajouté. Concentrée sur l’enjeu olympique, la Francilienne n’a pas encore décidé de sa présence aux championnats d’Europe ou aux championnats du monde, qui seront des galops d’essai avant le tournoi olympique. Mais, si Madeleine Malonga devait être sélectionnée, elle compte prendre la décision avec philosophie. « Il y a six mois, j'aurais été une personne frustrée et énervée mais là je me dis, c'est la vie, c'est comme ça, a-t-elle confié. J'ai pris de la hauteur. »
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