"Je me défonçais": la confession de Laurent Luyat sur sa jeunesse
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Devenu l’un des présentateurs les plus emblématiques de France Télévisions, Laurent Luyat n’a pas ménagé ses efforts pour vivre sa passion: le journalisme sportif.
Laurent Luyat sera sur tous les fronts cet été. Roland-Garros, Tour de France et évidemment Jeux Olympiques et Paralympiques, durant lesquels il présentera notamment aux côtés de Léa Salamé « Quels Jeux ! », le talk-show qui clôturera chaque journée sur France 2: le natif de l’Isère sera omniprésent ces prochains mois. Et si cela ne suffisait pas, le journaliste officiera également à la présentation de l’émission de variétés Le Grand Concert des régions, dont le premier numéro, consacré à Aix-en-Provence et la région Sud sera diffusé ce vendredi.
Laurent Luyat n’imaginait sans doute pas une telle trajectoire lorsqu’il officiait à 20 ans sur les ondes de France Bleu Isère. « Le rédacteur en chef à l’époque, c’était Robert Latxague, un basque qui était fou de sport. Il avait mis l’accent à fond sur le sport. Je présentais le journal des sports le lundi matin, il y avait un magazine le vendredi midi, un multiplex le samedi soir, tout le dimanche après-midi était consacré au sport, avait-il raconté à l’automne dernier à l’occasion des 40 ans de la station. Bref, on était assez nombreux pour couvrir toute cette actualité et moi, j’étais le plus jeune. Faut dire qu’à 20 ans, j’en faisais 14. Ce n’était pas facile. Alors, il a fallu que je m’impose dans ce milieu. C’est pour cela que je défonçais: pour montrer ce que je valais ! »
Et Laurent Luyat a bien cru tout perdre au moment de passer sous les drapeaux. « En 1988, j’ai dû faire mon service militaire. Un crève-cœur car j’avais peur de perdre ma place à la radio, qu’on me remplace. J’ai trouvé une place miraculeusement à Grenoble, dans les bureaux de la Marine. Cela me permettait après 17 heures, de foncer à la radio et j’y restais jusqu’à 23 heures, avait-il poursuivi. Au début, ils étaient sympas avec moi, à l’Armée, mais je ne pensais qu’à la radio, et au fil du temps, ils en avaient un peu marre de moi. Et quand je devais leur demander l’autorisation de partir en semaine pour commenter des matches, ils crisaient un peu ! »
Mais rapidement, Laurent Luyat a pu faire ses preuves à la télévision, à France 3 Grenoble, où il présentait notamment Le magazine des sports et Le journal des Alpes. Une aventure qui lui a servi de tremplin pour entrer au service des Sports de France Télévisions. « En 1995, j’ai envoyé une cassette vidéo de l’émission des Sports au rédacteur en chef de "Tout le Sport", Jacques Ségui. Mais il m’a répondu qu’il y avait déjà des présentateurs en place. Trois ans après, une place s’est libérée pour présenter l’émission en remplacement pendant l’été et il a pensé à moi. Il a réussi à me joindre. C’est le moment où j’ai mis un pied dans les Sports à France Télé, a-t-il expliqué à Interview Sport. Ils m’ont conservé pour toutes les périodes de vacances qui ont suivi et un an après, en 1999, j’ai été titularisé dans le service des Sports. »
Laurent Luyat sera sur tous les fronts cet été. Roland-Garros, Tour de France et évidemment Jeux Olympiques et Paralympiques, durant lesquels il présentera notamment aux côtés de Léa Salamé « Quels Jeux ! », le talk-show qui clôturera chaque journée sur France 2: le natif de l’Isère sera omniprésent ces prochains mois. Et si cela ne suffisait pas, le journaliste officiera également à la présentation de l’émission de variétés Le Grand Concert des régions, dont le premier numéro, consacré à Aix-en-Provence et la région Sud sera diffusé ce vendredi.
Laurent Luyat n’imaginait sans doute pas une telle trajectoire lorsqu’il officiait à 20 ans sur les ondes de France Bleu Isère. « Le rédacteur en chef à l’époque, c’était Robert Latxague, un basque qui était fou de sport. Il avait mis l’accent à fond sur le sport. Je présentais le journal des sports le lundi matin, il y avait un magazine le vendredi midi, un multiplex le samedi soir, tout le dimanche après-midi était consacré au sport, avait-il raconté à l’automne dernier à l’occasion des 40 ans de la station. Bref, on était assez nombreux pour couvrir toute cette actualité et moi, j’étais le plus jeune. Faut dire qu’à 20 ans, j’en faisais 14. Ce n’était pas facile. Alors, il a fallu que je m’impose dans ce milieu. C’est pour cela que je défonçais: pour montrer ce que je valais ! »
Laurent Luyat a dû patienter trois ans
Et Laurent Luyat a bien cru tout perdre au moment de passer sous les drapeaux. « En 1988, j’ai dû faire mon service militaire. Un crève-cœur car j’avais peur de perdre ma place à la radio, qu’on me remplace. J’ai trouvé une place miraculeusement à Grenoble, dans les bureaux de la Marine. Cela me permettait après 17 heures, de foncer à la radio et j’y restais jusqu’à 23 heures, avait-il poursuivi. Au début, ils étaient sympas avec moi, à l’Armée, mais je ne pensais qu’à la radio, et au fil du temps, ils en avaient un peu marre de moi. Et quand je devais leur demander l’autorisation de partir en semaine pour commenter des matches, ils crisaient un peu ! »
Mais rapidement, Laurent Luyat a pu faire ses preuves à la télévision, à France 3 Grenoble, où il présentait notamment Le magazine des sports et Le journal des Alpes. Une aventure qui lui a servi de tremplin pour entrer au service des Sports de France Télévisions. « En 1995, j’ai envoyé une cassette vidéo de l’émission des Sports au rédacteur en chef de "Tout le Sport", Jacques Ségui. Mais il m’a répondu qu’il y avait déjà des présentateurs en place. Trois ans après, une place s’est libérée pour présenter l’émission en remplacement pendant l’été et il a pensé à moi. Il a réussi à me joindre. C’est le moment où j’ai mis un pied dans les Sports à France Télé, a-t-il expliqué à Interview Sport. Ils m’ont conservé pour toutes les périodes de vacances qui ont suivi et un an après, en 1999, j’ai été titularisé dans le service des Sports. »
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