Quartararo, c’est fini ?

Fabio Quartararo ne compte pas alléger la pression sur Yamaha. Alors qu’il a été sacré champion du monde en 2021, le pilote français a vu le constructeur japonais reculer progressivement dans la hiérarchie. L’absence notable de réaction face à la montée en puissance des marques européenne Ducati, KTM et Aprilia a souvent fait grincer des dents « El Diablo » mais, après les premiers essais effectués la semaine passée à Sepang, une évolution a pu être notée même si le niveau de performance n’est pas celui espéré.

« Il y a eu un grand changement chez Yamaha, a-t-il confié au magazine britannique Autosport. Il est clair que je n’aime pas être si loin, et quand je rentre au stand, je ne le fais pas avec le sourire, mais on travaille désormais de façon beaucoup plus agressive. » Le Niçois assure que les ingénieurs de Yamaha « travaillent très dur » pour corriger le tir alors qu’ils étaient souvent la cible de quolibets dans le paddock. A cela s’ajoutent les arrivées de plusieurs ingénieurs en provenance de Ducati.

Quartararo : « Des premiers contacts avec d’autres marques »

Toutefois, ces changements au sein de la firme d’Iwata ne sont pas des garanties de succès. Présenté dans le petit monde du MotoGP comme le pilote le plus performant actuellement sur la grille de départ, Fabio Quartararo attise les convoitises en raison de sa situation contractuelle et alors que les cartes pourraient être profondément rebattues en 2025. S’il admet que les critiques émises lors des derniers mois ont eu « une réponse », « El Diablo » ne ferme la porte à aucune possibilité pour son avenir dans la catégorie-reine des Grands Prix.

« J’ai déjà eu des premiers contacts avec d’autres marques, mais Yamaha le sait certainement, a-t-il affirmé. Maintenant, c’est à Yamaha de voir quoi faire. Je suis assez content de ce qu’ils ont fait, mais il s’agit de voir comment les choses évoluent à court terme. » Des déclarations qui, si elles ne devraient pas enflammer le marché des transferts en vue de la saison prochaine, ont le mérite de mettre les choses au clair. Si Yamaha ne corrige pas le tir sur le long temps, Fabio Quartararo n’aura pas de scrupules à aller voir ailleurs.