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Expérimentation de l’uniforme à l’école: que se passe-t-il si l’élève refuse?

Expérimentation de l’uniforme à l’école: que se passe-t-il si l’élève refuse?
Publié le 24 janv. 2024 à 15:35, mis à jour le 27 févr. 2024 à 09:57

La mesure avait été amorcée fin 2023 par Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale, elle a été confirmée par Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse du 16 janvier: une «tenue commune» (comprenez, un uniforme) sera expérimentée pour les élèves dès la rentrée 2024 dans une centaine d’établissements, en vue d’une éventuelle généralisation en 2026. Le sujet de l’uniforme à l’école revient régulièrement dans le débat public et ne manque pas de faire réagir. «Ça prend des proportions folles», avait déjà commenté le chef de l’État dans une interview accordée au YouTubeur Hugo Travers le 4 septembre dernier. «Expérimenter et évaluer permettra d’éclairer le débat public», avait fait valoir le président de la République.

Les Français regardent plutôt d’un bon œil les discussions autour de la tenue unique dans les établissements scolaires. Selon un sondage YouGov mené pour Le HuffPost en septembre, 68% des Français se prononcent en faveur de l’uniforme à l’école. Seuls 27% y sont opposés. Dans le détail, les plus favorables à sa mise en place sont les plus âgés: la part de personnes «pour» atteint 73% dans la tranche d’âge des 55 ans et plus, elle n’est que de 63% dans celle des 18-34 ans.

Malgré ces chiffres positifs, l’obligation du port de cette tenue vestimentaire ne fait pas l’unanimité. «Il est hors de question que mon fils aille à l’école avec un uniforme. Je…

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