L'an passé, les amendes routières ont permis à l'État d'encaisser plus de 2 milliards d'euros selon un rapport de la Cour des Comptes.
Le ‘record’ de l’année 2017 est effacé puisqu’en 2023, les amendes routières ont rapporté à l’État plus de 2 milliards d’euros de recettes, note le dernier rapport de la Cour des Comptes.
Au final, le bond est de +7% en comparaison à l’année 2022. Une hausse acquise grâce notamment aux radars de vitesse. En France, le nombre de radars a explosé avec un parc de 4 661 appareils fin 2023 soit 131 de plus qu’en 2022.
La Cour des Comptes note que les radars tourelles sont les plus nombreux (1333 sont en fonction). Les radars fixes sont 724 et les radars de “feux rouges” 527. Les radars mobiles sont plus de 500 sur le territoire. En forte progression, les radars chantiers qui sont déplaçables sont au nombre de 444 contre 340 un an plus tôt.
Cependant, l’État a dépensé l’an passé pour la maintenance des radars 47 millions d’euros. Le rapport de Cour des Comptes ajoute que ‘la baisse du nombre de voitures radars (-11, à 487 unités), dont les coûts de maintenance sont de loin les plus élevés, permet toutefois de contenir la hausse des dépenses de maintenance”.
Notez que les radars automatiques ont déjà 20 ans. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur avait inauguré le premier radar fixe alors installé à la Ville du Bois, dans l’Essonne sur la RN 20.