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Bien-être des animaux : l’agence sanitaire propose d’apposer sur les étiquettes une classification en 5 niveaux

Bien-être des animaux : l’agence sanitaire propose d’apposer sur les étiquettes une classification en 5 niveaux
Publié le 02 mai 2024 à 17:00, mis à jour le 02 mai 2024 à 15:04

Produits laitiers, œufs, viande, les consommateurs veulent connaitre les conditions de vie des animaux.

D’après l’Anses, les consommateurs Français sont de plus en plus soucieux des conditions de vie des animaux dont sont issues les denrées alimentaires qu’ils consomment. Pour la coordinatrice d’expertise, Julie Chiron, ‘on ne peut pas affirmer qu’une production respecte le bien-être des animaux si on ne sait rien des conditions de vie de la génération précédente’.

Une classification à 5 niveaux allant du meilleur (A) au plus faible (E)

L’Anses propose donc une classification à 5 niveaux allant du meilleur (A) au plus faible (E), ce dernier niveau correspondant au strict respect de la législation existante sur la vie en élevage, le transport et l’abattage. Cette classification, facilement compréhensible pour le consommateur, devrait par ailleurs aider les producteurs à améliorer progressivement la prise en compte du bien-être des animaux.

Une classification, facilement compréhensible pour le consommateur

Actuellement, la majorité des labels ou des étiquetages sur le bien-être des animaux ne tiennent compte que des modes d’élevage et des moyens mis en œuvre pour l’améliorer, et pour Julie Chiron cela est trop juste : “Ce n’est pas suffisant. Par exemple, un élevage de poules pondeuses peut disposer de perchoirs, mais si les poules ne les utilisent pas parce qu’ils ne sont pas adaptés, cela ne contribuera pas à leur bien-être…”.

Les indicateurs doivent porter en priorité sur l’état de bien-être de l’animal

Pour être au plus juste, les scientifiques du groupe de travail de l’Anses recommandent donc que les indicateurs à évaluer portent en priorité sur l’état de bien-être de l’animal, c’est-à-dire sur la base de mesures réalisées sur l’animal lui-même, précise l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.

Inclure tous les facteurs qui pourraient nuire au bien-être des animaux

L’Anses veut inclure tous les facteurs qui pourraient nuire au bien-être des animaux comme les caractéristiques génétiques, les techniques d’élevage, les pratiques et la formation de l’éleveur, l’hébergement, l’alimentation, les démarche mises en oeuvre pour assurer la bonne santé des animaux, la limitation du recours à des pratiques douloureuses, la reproduction, le transport et l’abattage.

 

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