Prix bas, bonne conscience écologique… Sans garde-fous, les vêtements d'occasion ou de seconde main renforcent la logique de surconsommation, alerte une étude de la Sheffield University Management School et de l'université de Pise (Journal of Cleaner Production / La Reppublica)
Vinted, Leboncoin, Vide Dressing… Les articles d'occasion ou de seconde main séduisent de plus en plus les acheteurs avec leurs prix réduits par rapport au neuf et surtout, leur promesse d'un modèle plus vertueux. Mais une consommation véritablement responsable est-elle possible si l'on oublie, au passage, le premier "R" de la démarche des "trois R" ?
Réduire, réutiliser, recycler : dans ce concept, l'ordre a son importance. Il s'agit avant tout de réduire les déchets en anticipant dès l'acte d'achat – autrement dit, de n'acheter que ce qui nous est nécessaire. Puis, de réutiliser les objets pour qu'ils ne deviennent pas des déchets. Et enfin, de recycler ses déchets en les triant (ministère de la Transition écologique).
L'occasion au lieu du neuf : une substitution que l'on attend encoreCependant, la baisse du coût des vêtements résultant de l'économie circulaire peut accroître la consommation, alertent des chercheurs (...)