Entre 1939 et 1942, des chercheurs britanniques ont mené des expériences reproduisant les conditions de vie extrêmes observées sous la mer. Une contribution réclamée par l'armée britannique, en quête de données scientifiques avant d'orchestrer un assaut décisif de la Seconde Guerre mondiale.
Une capsule d'acier d'un mètre et vingt centimètres de diamètre. Des parois épaisses. De sommaires planches de bois posées sur le sol. Dans cet environnement peu accueillant, deux scientifiques se toisent. D'un côté, le célèbre généticien, le Britannique John Burdon Sanderson Haldane. De l'autre, Helen Spurway, une jeune chercheuse en génétique.
Dotés d'un appareil à oxygène directement relié à leurs poumons, les deux scientifiques sont chargés d'expérimenter les conditions de vie extrêmes vécues à plusieurs centaines de mètres sous la surface de la mer. Menés entre 1939 et 1942, leurs travaux se révéleront décisifs dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale, comme l'a raconté le site Wired, mardi 16 avril.
Améliorer les opérations amphibiesÀ cette époque, les Alliés cherchaient un moyen de se soustraire à la riposte allemande en cas d'invasion par voie maritime. L'expérience traumatisante du (...)
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